[Trophée Minerve] Premier Tour

Citation :

Joutes de Premier Tour :

Poule n°1 :

Kantin Aymeric de Mialans, face à Sakurahime de Valrochelles

Fabien de la Fléchère Marigny, face à Korydwen de Marigny


Poule n°2 :

Althiof de Marigny, face à Malvinas

Jazon, face à Beths de Montfort-Balmyr

Citation :

Joute de Premier Tour, opposant Kantin Aymeric de Mialans et Sakurahime de Valrochelles


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Premier duel entre deux amis très chers, deux nobles qui débutent dans l’art de la joute et qui à coup sûr ne vont rien lâcher.

Première lance…
Les deux jouteurs s'élancent. Rude défi que d’être les premiers à passer. Les spectateurs ne sont pas encore très bien réveillés et l’ambiance est encore bien calme en ce début de matinée.

Et il ne fallait pas arriver en retard en de tout début de tournoi. Le Seigneur de Banson est fin prêt et ne manque pas l’occasion de faire montre de sa technique. Il semble être particulièrement entrainé et affuté. Il touche au contraire de la Dame de Virargues, qui manque d’un rien. Toutefois si la précision est remarquable le coup manque de puissance et Sakurahime tente de se maintenir et montrer une fois encore que les Dames Blanches sont de remarquables cavalières, mais après plusieurs mètres à lutter, elle est entrainée par le poids de son armure et ne peut rien faire pour éviter la chute, heureusement pas très rude.

Althiof s’avance :

Kantin Aymeric de Mialans est déclaré vainqueur sur chute de son adversaire!

Citation :

Joute de Premier Tour, opposant Fabien de la Fléchère Marigny et Korydwen de Marigny

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Deux jouteurs désormais habitués des lices mais l’expérience et le palmarès de la comtesse la donnent favorite de ce duel.

Première lance…
Les deux jouteurs s’élancent et si Fabien semble avoir le geste mal assuré, la visée de Korydwen est excellente. Mais surtout elle profite de toute la flexibilité de sa lance pour transmettre le plus de puissance possible. Le Vicomte d'Hérisson et d'Yssoire est bloqué par son écu et projeté en arrière. La lance de la Comtesse de Montfort l'Amaury se brise, pire elle explose et des projectiles viennent frapper son adversaire qui ne peut éviter la chute. Le choc est rude et le poids de l’armure percutant le sable de la lice provoque un grand nuage de poussière. Les spectateurs sont désormais bien réveillés et guettent le moindre signe du vicomte.

Il est groggy et peine à se relever. Il se tient le rein là où son armure est enfoncée. La blessure semble heureusement légère car il peut marcher, mais cela l’handicapera pour la suite du tournoi. Nul doute qu’il découvrira un bleu impressionnant en retirant son armure.

Korydwen de Marigny remporte cette joute suite à la chute de son adversaire.

Citation :

Joute de Premier Tour, opposant Jazon et Beths de Montfort-Balmyr

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Duel entre deux jouteurs qui n’en sont pas à leur premier gallot d’essai mais cela fait un bon moment qu’ils n’ont plus pratiqué. Il faut dire que les tournois se sont fait plus rares ces derniers mois.

Première lance…
Une nouvelle joute rapidement menée. Si la précision est au rendez vous en ce début de tournoi, les jouteurs ne sont pas tous encore parfaitement réveillés et la tenue en selle et l’agilité font défaut. La Duchesse de Billy manque d’un rien mais le Vicomte de Ravel ne laisse pas passer une telle occasion. Il touche et brise avec conviction et malgré toutes ses tentatives pour se maintenir sur son cheval, Beths finit par chuter, mais se relève rapidement.

Jazon, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols, remporte cette joute suite à la chute de son adversaire et prend une belle option sur la qualification.

C'était à kami de commencer, ca arrangeait notre brunette qui allait pouvoir l'encourager, elle essaya de bien se placer pour voir tout ce qui allait se passer. Son époux allait combattre sa soeur, elle aurait préféré que le tirage au sort soit autre, elle aurait pu encourager deux personnes comme ca. Enfin c'était comme ca.

Son époux se prépara et abaissa son heaume, elle l'encouragea quand il partit sur son fidèle étalon. Puis elle vit saku essayer de se rattraper avant du chuter au sol, il avait gagné.

Bravo...........

Elle applaudit de toutes ses forces, et espérait qu'elle ferait aussi bien que lui, mais vu l'expérience de son adversaire, si elle faisait aussi bien que Saku ca serait déjà pas mal

Après que père et fils ont vaqué ensemble quelques temps avant le début du tournoi, le vicomte s'arma pour la joute. Le premier adversaire du vicomte était une Marigny aussi, une cousine dont Emery avait fait connaissance lors de son baptême. Il avait eu l'occasion de rencontrer aussi sa cousine, Eléa, au Mont Saint-Michel, chez une amie d'Albine. Mais il ne l'avait pas encore aperçu. Les jeunes filles s'intéressaient-elles aux joutes ? Certainement, puisque sa mère participait. Et puis, n'avaient-ils pas également, ce jour-là, avec tout leurs amis, fait une joute à coup de balais ? Emery et un autre jeune homme avaient même servi de monture !

Plus sérieux, le jeune homme cette fois n'était que spectateur. Il flatta le col du bel alezan cuivré de son père, avant de caresser le beau losange blanc qui ornait sa tête. C'était un cheval magnifique, habillé pour l'occasion aux couleurs d'Hérisson.

La joute s'engagea... et s'engagea mal. Désarçonné, Fabien fit une mauvaise chute avant de se relever avec difficultés. La foule s'excita davantage pour la suite du spectacle ; Emery rejoignit son père pour l'aider à retirer son armure dans sa tente et peut-être regarder sa mère prévenir d'un cataplasme mal odorant l'hématome qui ne manquerait pas de faire grimacer son père...

Dehors, les cris enthousiastes redoublés. Lorsqu'il sortit de la tente, le spectacle s'achevait pour laisser triompher un Marigny encore ("Une véritable réunion de famille", pensa Emery), Jazon, son cher parrain. Le filleul le regarda passer, retrouvant les pensées d'une chasse qu'Emery imaginait vivre à ses côtés. Il ne devrait pas manquer de le saluer un peu plus tard.

Dans l' excitation des gens pressés de rejoindre la lice se trouve mini-Linoa plus en retard qu' autre chose. N' ayant vu son futur-parrain qu' un fugace moment il y a quelque temps de cela, Blanche voulait ab-so-lu-ment le revoir mais impossible de le trouver, il ne passe pourtant pas inaperçu avec ses mèches rebelles.

«Escusez-moi ! Je cherche Althiof !»

Personne ne lui répond, ce qui l' ennerve un chouilla alors qu' un homme à l' air des plus repoussant lui grogne.«Arbitre !»

Elle marmonne, suivant pour le coup la masse de gens se dirigeant vers la lice. En retard, sans savoir qu' elle arrive à temps pour voir son presque-parrain combattre. C' est une voix enfantine criant «Parrain-Papa-Al ! Parrain-Papa-Al ! Parrain-Papa-Al ! Parrain-Papa-Al !»qui lui fait comprendre la situation. Posant les émeraudes sur la piste, elle le vit, en armure étincelante, les mèches violettes dépassant de son haume.«Oh mon dieu ! Sa pauvre perruque qui est si belle !»

Intriguée et la place étant libre, elle prends place à coté du petit et de la dame avant de se mettre, elle-aussi, à encourager à sa manière Althiof.«Courage Parrain ! On vous regarde !...Faites attention à vous...et à votre crinière !!»Petit regard de coté se posant sur l' enfant avant d' encourager l' adversaire de l' armure Marigny.

«Ne vous fiez pas à sa bouille d' ange ! C' est un turbulant, il n' hésitera pas à vous mettre à bas de votre monture ! À venir vous marcher d'ssus !»

Lutte fratricide au sommet...
Le sort n'aurait pas pu tirer autre chose non?
Pestant une fois de plus devant la proclamation du tirage des poules, la borgne gagna la tente où elle finissait de se préparer.
Son corps préalablement protégé comme Kory le lui avait expliqué, son armure enfilée - non sans mal, elle bénissait encore sa fille d'avoir été si patiente pour l'aider à enfiler tout le tremblement - qui lui donnait l'impression d'être un chaudron rouillé se déplaçant en faisant un tintamarre d'enfer à l'instar de Planton.planté, le garde indécrottable de Virargues, le coeur battant à tout allure, elle embrassa Camille, comme pour se donner du courage et monta en selle.

La lice s'ouvrait devant elle.
En face, Kami, heaume relevé, tendant la main pour que son écuyer lui avance sa lance.
La première?
Elle se plaça de même, face à lui, de l'autre côté de la palisse de bois.
Petit sourire aux lèvres, elle salua du chef son frérot.
Dans quelques minutes, l'un d'eux aurait perdu cette rencontre, mais lequel?

Même pas besoin de faire signe à Camille qui avança au moment opportun pour lui présenter sa lance.
Baissant son heaume, elle s'arma de courage, sentant son sang circuler plus vite dans ses veines, comprenant tout à coup les paroles de Kory sur l'excitation des joutes.

Athena piaffait d'impatience, grattant le sol de son sabot dextre.

"Tout doux ma jolie, on part pas au front t'emballe pas...."

En position...

Démarrage fulgurant des deux côtés tandis que le frère et la soeur de coeur se ruaient l'un sur l'autre, les sabots de leur monture faisant voler sable et poussière autour d'eux dans un grondement familier aux oreilles de la Blanche, celui de la charge.

Viser n'est pas aussi simple que l'on pourrait le croire.
Même si le cheval est entrainé à être stable, tout un tas de considérations entrent en ligne de compte: la stabilité du cheval de l'adversaire, la propre stabilité en selle des jouteurs, le poids, la façon dont la lance était empoignée - un petit centimètre de décalage dans la prise et c'était l'équilibre de la lance qui était imperceptiblement modifié et faisait que l'on ratait sa cible.

Qu'en fut-il pour Sakura? difficile à dire...
Ce qui était certain, c'est qu'elle manqua légèrement l'écu de Banson.
Lui par contre, ne rata pas le sien.

Elle n'était pas réellement préparée à cela, mais le choc fut rude!
Déstabilisée dans ses étriers, un de ses pieds en glissa.
Cherchant tant bien que mal à retrouver son équilibre pour tenir en selle, elle n'y parvint pas, et le piège des armures, en principe conçues pour protéger mais cette protection pouvait facilement se retourner contre vous - le mitril n'existe pas, vous savez, ce machin qui pèse rien et protège comme l'acier le plus solide, rêvez pas! - tant est si bien qu'entrainée par le poids de son harnachement, la Virargues se retrouva coincée, sur le sol, les quatre fers en l'air, tandis qu'Athéna terminait sa course libre de toute cavalière.

Elle avait perdu ce combat-ci mais elle était surtout déçue de sa prestation à cheval - les femmes sont ainsi faites, elles pestent toujours pour quelque chose auquel on ne s'attend pas.
Des pas se firent entendre, et deux visages apparurent dans son champ de vision: Camille, sa fille et écuyère, et Kami, son frère et adversaire d'un jour.

Maman???!!!
Ca va?

Rien de cassé Soeurette ?

Luttant finalement contre un fou rire en les voyant ainsi penchés au-dessus d'elle alors qu'elle était incapable de se relever, elle fini par tendre un bras à chacun en lâchant, sourire aux lèvres:

"Nan nan tout va bien, aidez-moi plutôt, j'ai l'air d'une tortue comme ça..."

Et c'est ainsi que la Dame de Virargues perdit son premier duel.

Citation :

Joute de Premier Tour, opposant Althiof de Marigny, Comte de Montfort l'Amaury, Baron de Cournon d'Auvergne, Seigneur de Mirefleurs & Neschers à Malvinas, Dame de Banson.




Première lance....

Les deux jouteurs touchent, mais le comte plus expérimenté brise sa lance sur l'écu de la dame, celle-ci surprise par la violence du choc ne peut faire autrement que de chuter lourdement sur le sable de la lice. Dans sa chute elle se blesse légèrement au bras.

Que l'on fasse venir un médicastre ! Clama Minerve.

Althiof de Marigny, Comte de Montfort l'Amaury, Baron de Cournon d'Auvergne, Seigneur de Mirefleurs & Neschers, est déclaré vainqueur.

Quelque temps après leur retrouvailles, Camille et sa mère se rendaient à la lice, pour le premier tour, premier tournois pour sa mère, première fois pour elle en tant que écuyère première fois en tout quoi...

Elle regarda sa mère montait sur sa monture. Telle une vrai chevalière. En face qu'elle fut sa surprise de voir son oncle Kami... Elle lui lança un sourire puis se retourna vers sa mère. Lança la lance. Tous étaient enfin prêt à batailler.

Camille resta bouche bée un moment, stupéfaire du spectacle. Les sabots des chevaux tapaient d'une force dans le sable, faisant que poussière. Puis un Bam et une Sakurahime au sol. Camille ne put s'empêcher de courir auprès de sa mère et lui lança un Maman ça va ? Mais la scène était tout de même comique. Elle regarda son oncle. Se pinça les lèvres pour ne pas rire. Leur tour était fini. D'autres jouteurs étaient en place.

Après avoir encouragé son époux pour son combat contre Saku, c'était à Malvi de rentrer en lice. Premières joutes pour la dame de banson, en fait pour les deux époux Mialans. Kami avait gagné le premier tour, ferait elle aussi bien ?

Vu l'adversaire contre qui elle était tombée, elle en doutait fortement, mais elle ferait son possible pour battre Althiof quand même. Elle arriva donc avec l'armure sur elle, c'était super lourd, pas habituée notre brunette, en plus pour une journée d'automne, il faisait particulièrement chaud. Elle qui n'aimait déjà pas trop être habillée, car elle n'avait jamais froid, elle se retrouvait à cheval à transpirer sous cette lourde armure.

Les deux adversaires s'élancèrent et Malvi avait le coeur qui battait à toute vitesse, elle essayait de se concentrer, mais pas évident de penser à tout en même temps. Viser........ il fallait qu'elle vise et touche Althiof. Elle se concentra tellement sur ca, qu'elle fut surprise que, lui aussi, il pouvait la toucher. Sous la force du coup, et surtout notre brunette ne s'y attendant pas, elle fut désiquilibrée et chuta au sol, sa jument continuant sa course sans cavalière.

Elle entendit l'arbitre réclamait un médicastre. Pas besoin de médicastre, elle l'était. C'est à ce moment là qu'elle ressentit une douleur au bras.

Ca ira, j'ai mal au bras, mais je suis médecin, et si on m'aide à me relever, je pourrais me soigner.

La fashion victim était prête et joliment vêtue d'une armure, grise. C'est pas la tenue qui vous rendait sexy, mais elle vous protégait. Le couic couic de l'armure annonçait votre venue. C'est comme si elle couinait "place ! Place !". Korydwen pouvait donc rejoindre la lice, mais le problème c'est qu'elle était grave désavantagée par rapport au commun des mortels. Son époux était arbitre !! Comment voulez-vous vous concentrer quand votre époux est arbitre ? C'est absolument injuste profondément pas du jeu ! Parce que vos adversaires ils savent ! Ils savent que vous n'aurez d'yeux que pour cet être formidable. Cet homme que toutes les dames que vous avez croisé en Limousin vous enviaient. Genre "ouaaaaaaaah vous avez trop d'la chance, un Comte." Et ma main dans ta tronche tu la veux ? Nan masi, comme si c'était le Comte qu'elle avait épousé. Alors elle expliquait aux dindes. J'ai épousé Althiof quand il était gueux. "Haaaaaaaaan vous avez épousé un gueux ?" Et ma main dans ta tronche tu la veux encore ? J'étais gueuse bouffonne !

Donc très désavantagée par rapport aux autres, elle attendit patiemment son tour, trouvant Alexandre et Blanche dans les gradins, elle les gratifia d'un signe de la main, son tour allait vite venir, elle devait jouter contre Fabien. Mon dieu, le cousin ! Une joute aux sommets, deux Marigny ! Ca divisait les chances de Marigny d'avoir un des leurs représenter le duché. Althiof les appela et forcément, Korydwen se sentit défaillir. Favorite ? Hum... Ca c'était plaisant à entendre ! Surtout que c'était pas parce qu'elle était son épouse. Enfin, quoi que, être son épouse n'influençait pas sa façon de penser. Eviter de penser qu'elle était trop parfaite, sinon elle allait encore se prendre des baffes fictives dans la tronche et ça faisait mal au coeur surtout et après elle réagissait pas très bien et euh... Bein, était stupide, vous d'manderez à Al.

Elle s'élance, vise bien, du moins très bien. Et sa lance explose et fait chuter Fabien ? Mouarf, il semble blesser ! Aie ! Naaaaaaaaaaaaan ! Noéline va la tuer ! Elle a abîmé son époux. Jetant son heaume à terre et descendant de sa monture dans un " couic couic", elle veut avancer vers Fabien, mais un p'tit bonhomme haut comme trois pommes répondant au nom d'Emery s'approche de son père. Mouarf... Le gamin était là. Korydwen ou comment avec les DLFM sur le dos.

Mouarf. Ahem. Fab ? Fabien ? Je suis désolée... Je n'ai pas fait attention à ma force. Emery ? Ton père s'en remettra, c'est un gaillard !

Sur le campement

A l'issue des présentations officielles des concurrents, Jazon était retourné au campement pour changer de monture.
C'était la première fois qu'il agissait ainsi mais le cheval qui allait être son partenaire durant ses joutes était encore une jeune monture de 5 ans ayant appartenu à son fils Gandelin.
L'animal allait faire sa première joute officielle.
Son cavalier en prenait soin et connaissant sa fougue et sa nervosité, il voulait mettre tous ses atouts de son côté.

Le petit Pierre aurait voulu l'accompagner mais, contrairement à Vandale qui était devenu un cheval de métier, calme en toutes circonstances, Ténèbres était fantasque comme son père et Jazon ne voulait pas risquer que l'enfant se fasse bousculer.
Pierre, tu vas devoir rester auprès de ton père.
Vous viendrez à la lice nous voir.

L'enfant fit la moue.
Jazon lui ébouriffa les cheveux et se pencha vers lui.
A la fin des joutes, je te ferais faire un tour sur Ténèbres.

La tête de l'enfant se releva immédiatement, un immense sourire lui barrant le visage.
C'est vrai ?

Bien sur que c'est vrai.

Jazon s'approcha du cheval que lui tenait Jehan.
Il lui caressa l'encolure. L'animal piétinait déjà, excité par l'ambiance environnante.
Aidé par son intendant et un page, le Marigny se mit en selle. Pas facile avec une armure !

Il jeta un regard vers le père et le fils. Ce dernier avait un regard admiratif. Jazon lui fit un clin d'oeil et faisant tourner son cheval il se rendit à la lice d'entrainement.


Lice d'entrainement

A peine ils en foulaient le sable que Ténèbres s'arrêta net et lança un hennissement de défi à ses potentiels rivaux. Il n'était pas un mâle pour rien. Même s'il n'avait pas encore reproduit, il avait tous les instincts de l'étalon en puissance.
Son cavalier le talonna avec force, lui signifiant qu'ici, il devait mettre sa fougue et son énergie à toute autre chose. Et c'est au galop de chasse qu'il lui fit faire plusieurs tours de lice.
Après les quelques ruades et coups de tête de rigueur montrant son fort caractère, l'animal se calma et prit un rythme qui convint fort bien à son cavalier.
Il finit par le passer au pas et s'enquit d'une lance pour l'essayer à la quintaine.
A l'entrainement, Jazon savait que le premier passage lui vaudrait un écart même si peu à peu, il devenait moins violent et plus contenu. Bien plus un mouvement d'humeur de l'animal que de la peur, l'entrainement imposé l'ayant peu à peu rassuré.
Et cela ne manqua pas. Le jouteur, lance relevée, emmena son cheval au bout de la lice et le fit volter. Il sentit le coup de reins de l'animal les propulsant au galop.
Jazon sentait le plaisir de l'animal à s'élancer. L'installant dans une allure vive mais régulière, il fixa l'écu de la quintaine. Baissant peu à peu la lance, Jazon vit au travers de sa visière baissée, les oreilles de son cheval tourner d'avant en arrière, preuve qu'il était concentré sur ce qui se passait autour de lui.
Quand la lance toucha l'écu, instinctivement la jambe extérieur du cavalier glissa en arrière sur le flanc de l'animal pour maintenir l'écart que tenta l'animal. Et Jazon se pencha sur l'encolure pour éviter la masse qui revenait sur lui par l'arrière.
Au bout de la lice, Jazon fit volter son cheval de nouveau et le lança une seconde fois au galop. Cette fois-ci l'animal ne broncha pas.
Jazon, satisfait, en resta là. Il lâcha sa lance et félicita l'animal de caresses sur l'encolure.
Il fit marcher l'animal.

Et ce fut enfin son tour.

Joute de Premier Tour, opposant Jazon et Beths de Montfort-Balmyr

Il allait affronter Beths. Il ne se rappelait pas avoir déjà "croisé la lance" avec elle.

Spoiler:

Jazon fut surpris par la rapidité avec laquelle il se qualifia.
Un galop, une monture qui resta alignée, un écu touché en son centre, une lance brisée, un choc maitrisé et au bout de la lice après avoir fait demi tour, il constata que son adversaire avait chuté.
Il revint vers elle et souleva sa visière.

Bravo Jazon pour cette belle victoire sans faille aucune! Tu mérites largement de gagner et j'espère te voir en finale de ce tournoi ... la défaite aujourd'hui que tu me fais subir sera alors plus douce.

Merci Beths. J'espère que la chute ne fut pas trop rude.

L'observant avec attention, préoccupé par son état au sortir de cette joute, il ne vit qu'un essoufflement.
Puis en souriant, il rajouta : Je vais tout faire pour adoucir cette défaite alors !

Main sur le coeur, il s'inclina comme il put, son armure ne lui donnant pas cette aisance qui lui était coutumière à saluer ses interlocuteurs avec le respect qui leur était dû.
Puis la raccompagnant, elle a pied, lui à cheval, il lui demanda des nouvelles de son époux qui se faisait bien discret.