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| Hommages - Enterrements | |
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Gypsie Intoxiqué par les RRs
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| Sujet: Hommages - Enterrements Mar 30 Sep 2008 - 19:22 | |
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Dernière édition par Gypsie le Sam 11 Oct 2008 - 16:39, édité 2 fois | |
| | | Gypsie Intoxiqué par les RRs
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| Sujet: Dans la clairière... Mar 30 Sep 2008 - 19:23 | |
| - bobikenobi a écrit:
- [ Dans une clairière dans les environs de Polignac ]
C’était vraiment une très belle journée, le soleil brillait haut dans le ciel d’un bleu qu’on peut voir dans le sud du royaume.
Dans la clairière, quelques tables avaient été dressées à l’ombre de grand arbre. Sur celles si, de nombreux mets variés y étaient posés. De grande couverture étaient étalées sur le sol pour que les convives puissent déjeuner tranquillement.
Fidele a elle-même, Mimi courait partout afin que personne ne manque de quoi que ce soit. Galswinthe était occupé à discuter finance avec Woe Betide et la duchesse Alivianne. Angel parlait avec Verdiose et Agaga du fameux match de soule ou Polignac fut champion. Padme donnait a manger a Pedro pendant que Navacelles dégustait une grande tartine avec Elhora. Dans un coin de la clairière, Chuna avait organisé une course d’escargot et Zézé une course d’hérisson. Gypsie expliquait a Chrism et Tcotn ses choix en matière de cours a enseigner a l’université du BA. Naudeas et Paillard se chamaillait sous le regard des quatre cochons de Bobi. Pitchounette, la première maire de Polignac était là aussi accompagnée par Ridge son mari, ainsi que la duchesse Thémis avec Melkio son mari et leurs enfants...
Bobi était très heureux de voir toutes ces personnes réunies en ce jour. Les discutions allaient bon train et les invités semblaient heureux cette journée. Bobi tourna la tête et aperçu 4 cavaliers, tout de noirs vêtus, montés sur 4 destriers noirs, qui attendaient a l’orée de la clairière.
Bobi partit à leur rencontre. Arrivé a leur hauteur l’un d’eux pris la parole.
< - Sieur Kenobi, il est l’heure. Nous devons prendre la route. >
Bobi tourna la tête en direction de la clairière et de ses invités et les observa. Puis il se retourna vers les cavaliers noirs.
< - Nous pouvons y aller, je suis prêt. >
Bobi monta derrière l’un d’eux et ils quittèrent l’endroit au galop…
[ Infirmerie du camp de l'ADC a Orléans, Duché de l'Orléanais - Domaine Royal ]
Après plusieurs jours de bataille, Orléans avait été libéré de l’emprise Bretonne, mais lors d’un combat une lame avait transpercé la cuirasse qui protégé Bobi.
La vie quittait peu à peu son corps. Allongé sur un lit, inconscient, il tenait dans sa main une missive adressée à sa petite fille.
- Citation :
- Ma petite Mimi, ma chère Gals,
Promettez moi de bien veiller l’une sur l’autre, et ne soyez pas triste, grâce a vous ma vie fut merveilleuse. Dites a Thémis que je l’aime même si je n’ai pas toujours était a ses cotés.
Je vous aimes toutes les deux.
Bobi.
En cette nuit du Vendredi 20 Juillet 1456, Bobi Kenobi décéda de ses blessures en faisant un merveilleux rêve... - mimicracra a écrit:
- [Pendant ce temps-là au monastère, à Orléans...]
Mimi avait terminé de vider les caves du monastère, épuisée, elle monte dans sa cellule, légèrement barbouillée quand même...
Arrivée dans la cellule, elle s'allonge dans sa couche. Arg... c'est raide... C'est un bon moyen de prier toute la nuit et ainsi éviter de rester trop longtemps au lit, mais quand même, ça fait mal au dos !
L'alcool aidant elle s'endort aussitôt... Un sourire sur les lêvres...
Drôle de retour en arrière, elle se revoit petite fille, petite tête blonde espiègle prête à tout pour se trouver une famille. Polignac ! Quelle arrivée Arg, c'est grand, il y a plein d'inconnus ici... Il y a cet homme, grand intelligent, très impressionnant... Quelle classe, tout le monde boit ses paroles. Elle se fait toute petite et l'observe à la dérobée.
Le grand jour est arrivé, cet homme est toujours aussi impressionnant, mais il est aussi gentil et prévenant... Allez courage !
Dis Bobi... Voudrais-tu devenir mon grand-père ?
La tête de ce dernier, la surprise est grande visiblement, mais c'est non... Zut ! Pas grave... je recommencerais !!!! Il deviendra mon grand-père ! Enfin pas grave, pas grave, grosse déception quand même... Battements de cils, histoire horrible et arrangée pour l'occasion, le manque des parents inconnus, tout avait été raconté et non... zut alors...
Gals... au secours... Chuna !!!! Tout le monde s'y met... Adoption d'Angel entre temps chouette un frère.
Bobi... petit coquin... Ce jour-là tout au fond de la taverne, calme comme d'habitude... C'est Mimi qui se retrouve muette... Mais tu m'as adopté depuis longtemps ! Quelle surprise ! et hop une nouvelle cuite ! L'émotion est grande et le miracle encore plus... Non seulement Mimi se tait au moins pendant une minute complête et oui quand même ! C'est le début d'un grande aventure...
Bobi et sa princesse... Mimi se redresse dans sa couche toujours endormie.
Nouveau rêve... Un peu plus grande... Le matin au réveil... Arg toujours aussi dur de se lever ! Un pied au sol, l'autre... Grand sourire, cette odeur... Du pain tout chaud !!!!! Arrivée en courant dans la salle, le pain chaud est là petit déjeuner de princesse... Pour lui faire plaisir, je ferai de la confiture de courgettes aujourd'hui !
Un bruit la réveille, elle dresse l'oreille... Une soeur se lève... Elle replongle aussitôt. Un peu plus grande... même beaucoup plus grande grande. Angoisse, son corps change, elle se cache, pousse des cris lorsque Bobi entre dans la chambre sans prévenir... Pauvre homme... Après quelques renseignements pris auprès de Gals car il est impossible d'apprendre quoique ce soit auprès de lui tsssssss Pauvre Bobi... C'est le début ou plutôt la continuation des ennuis mais de nouveaux arrivent...
Nouveau rêve, la majorité est arrivée... Bobi... il faut que je te dise quelque chose... Large sourire puis la tête se baisse. Pauvre Bobi qui devient tout pâle. Euh... comment dire euh... j'ai acheté du pain ce matin, ramassé mes légumes, suis amoureuse et rangé le bois au fond du jardin ! Papi !!!!! tu es tout pâle pourquoi tu te tiens le coeur ?!!!!!! Plus de peur que de mal tu vois, je suis toujours à la maison, il est parti...
Les cloches sonnent c'est l'heure des laudes... Il faut se lever et ensuite quitter le monastère... - Naudeas a écrit:
- A la Rivière de Fougères
Après les rondes, rien de mieux que de prendre un bain, apres son bain Naud se coucha dans la pelouse pour se sécher.. Le fait de s'etre baignée, la fit somnoler et se mit à rever..
Tiens Polignac, cela faisait des mois qu'elle n'avait vu son village, la taverne, endroit habituelle la bas, Bobi, Angel en pleine échange verbal assez drole. Qui du vieil homme et du jeune présomptueux allaient remporter. Ca parlait de ragots, de noyades..de la ville à ces débuts..
Elle plonge plus profondément dans le sommeil
Bobi qui court, qui hurle apres ses cochons, ils se sont enfuis de leur enclot. Il se dirige vers elle pour l'avertir et lui fait faire une gravure. Ces mêmes cochons se retrouvent à les maintenir dans les bains avec Paillard. Que d'animations dans cette ville et qu'elle fut drôle cette chasse aux cochons
Morphée la berce toujours dans ses bras
Un jour d'élection, la ville est prise entre deux parties, il est la à écouter tout le monde à son opinion ses idées. Naud l'observe, l'écoute et se dit qu'il sera son maitre à penser..Il l'appelle scarabette, elle ne l'admire pas mais sa sagesse l'impressionne, toujours le mot qui fait qu'il a le dernier mot. Elle reste bouche bée devant ce vieillard qui ne dit peu de choses mais toujours la chose qui fait que..
On la réveille, elle ne sait plus si elle a rêvé mais ca lui semblait tellement vrai, elle se leva péniblement se demandant ce qu'il pouvait bien se passer pour avoir rever de ces moments avec Bobi - zeze5 a écrit:
- [Quelque part dans le sud]
En pleine campagne, Zézé et Sandino avaient fait halte près de la mer et fait un feu pour cuire leurs repas du soir. L'air était lourd en cette soirée d'été. Le repas fini, Zézé va sur la plage, seule, elle s'allonge sur le sable encore chaud, les mains sous la tête, elle regarde les étoiles.
Son esprit vagabonde, des lieux, des visages s'imposent à elle. Le lieu ? Polignac, mais un Polignac anciens, pas celui qu'elle vient de quitter ; un Polignac vivant. Les visages ? Eva, Tang, Gals, Mimi, Thémis, Verdiose, Angel, Chuna, Maxfan et Bobi...
Bobi!! pourquoi son visage est plus présent que les autres ? Zézé fronce les sourcils et sourit ; elle se revoit en taverne avec Bobi, assit en face d'elle, l'écoutant parler et souvent se moquant d'elle pour ces fautes de langage, il prenait même des notes pour en faire un livre « Les mots de Zézé », c'est vrai qu' il aurait pu faire plusieurs livres. Elle était encore jeune à cette époque et très impressionnée par cet homme.
Les choses avaient bien changé par la suite, surtout après un soir où Zézé ayant trop bu, volontairement ou pas, comme c'était souvent le cas, surtout quand Angel était aussi en taverne ; elle avait fini ivre morte et depuis ce soir là, Zézé avait appelé Bobi « ma copine ».....elle n'a jamais su comment c'était arrivé, mais c'était arrivé... Bobi resterait à jamais sa seule copine homme.
Bobi, le regard attendrit sur Mimi, petite fille ; sur Mimi plus grande, toujours le même regard ; son regard triste quand il avait su qu'elle était amoureuse ; un homme osait lui enlever l'amour de Mimi, enfin c'est ce qu'il pensait ....rien ni personne ne pouvait enlever l'amour qu'il y avait entre le grand-père et sa petite fille.
Zézé s'assied sur la plage, les vagues lèchent le sable, la lune se reflète sur une mer d'huile.
Une étoile filante ........ Zézé a froid ......... - ThemisLaDouce a écrit:
- Un autre temps, un autre rêve, une autre vie
De la mairie au bureau du tribun, du bureau du tribun à la mairie. Themis dans tous ses états parce que les haches n'étaient pas encore aiguisées et que les polignacois attendaient ! D'un regard bienveillant, d'un sourire apaisant, Bobi caresse les cheveux de sa fille. Et quelques mots rassurants : "Je suis là, tout va bien".
Bobi le tribun, Bobi le papa gâteau, Bobi le grand-père aimant, Bobi taciturne, Bobi saoûl, Bobi la figure de Polignac, Bobi, Bobi, Bobi...
Angel sort de taverne, bras dessus, bras dessous avec Irrishdrunkked, titubant, Bobi éclate de rire. Gals, Mimi enfant, Cicérone, Sissi et Themis réunies pour le FSBF. Un attroupement autour d'elles, des hommes rangeant : Mais qu'est ce que ce FSBF ?!
Une autre taverne, un autre jour, "aux Mille douceurs" : Angel, Irrish, Cipouille et Melkio en pagne, transformés en Pompom boys pour ces dames en pamoison, riant aux éclats. Bobi toujours là, sirotant sa coupe, soupirant des frasques des plus jeunes...
Premiers émois, la coeur bondit, Melkio, le beau-fils rêvé. Mariage, bébé, papy gâteau...
Une lettre d'Althiof, un mot trouvé dans une malle, Althiof est son demi-frère. Bobi?! Je ne comprends pas, comme est-ce possible? Une explication plus tard, une missive de Bretagne ensuite, plusieurs larmes après, la révélation ! Celui qui l'avait élevée n'était pas son père, ou plutôt, il était son père de coeur, ayant donné tout son amour à un bébé recueilli à Polignac après que le duc Penthièvre l'ait abandonné. Une boule d'amour ce Bobi...
Themis se retourne dans son sommeil, sourire, larme... Adieu papa de coeur... - kratos47 a écrit:
- [Arrivée à Polignac]
Depuis le début de son périple, Kratos avait pris comme habitude de venir sans cesse se présenter à l'entrée des villages. Mais là, une fois n'est pas coutume, il n'en n'avait point envie. Récemment, il avait appris une terrible nouvelle. Mimi, l'homme de sa vie avait péris durant les terribles combats Bretons...
Il reste quelques mètres et la jument "Laïka" d'habitude si nerveuse et capricieuse, est d'un calme inquiétant.
Allez...Avance ! On est presque arrivée !
En effet, quelques pas et voici que Kra et sa compagne de route passe la pancarte "Bienvenue". Selon certains, la ville aurait perdue tout son charme et ce qui faisait d'elle, une grande. Il est vrai que certains monuments ont été délaissés avec le temps. Mais il y en a toujours qui persiste....Monsieur Bobi Kenobi.
Kratos a toujours assimilé Polignac avec Bobi. Il l'a toujours admiré même si il n'a jamais eu la chance et l'honneur de le rencontrer. Il connaissait l'homme depuis Thiers, c'était exceptionnel. Car Bobi était exceptionnel !
Il mit enfin pieds à terre, Laïka semblait épuisée et comme à son habitude Kratos laissa son cheval en liberté dans les alentours de la ville. Il observa Popo dans tous ses recoins et un seul endroit avait gardé sa splendeur ! Les écrits de Maître Bobi !
Une légende ne s'éteint jamais.... - Gypsie a écrit:
- [Quelque part en Auvergne]
- Cela ne peut plus continuer ainsi. - Je sais, mais que veux tu faire ? - Il faut que je rencontre la duchesse. Ces chaires attribuées à vie, les nouveaux professeurs qui ne peuvent enseigner, cela ne peut plus durer. Je vais lui parler Gypsie, lui expliquer mes projets, ma vision de l’université. - Eh bien vas y Surgeon, sage est Jojo, elle va au moins t’écouter.
De réunions en discussions, et puis un jour, Surgeon recteur. Pas longtemps, une maladie l’éloigne alors du duché. Remplacement assuré par Gypsie le temps d’une élection, celle de Bobi.
Et puis un jour un pigeon arrive, besoin d’un vice recteur. Qu’as-tu fait ce jour là Bobi !! Proposition acceptée, début d’une belle collaboration, de belles soirées à bavarder autour d’un hypocras cuvée Bobi. Plaisanteries, taquineries, rires, toujours de l’humour !! Car il en a de l’humour Bobi le bourru, Bobi le vieil ours, et surtout Bobi le gentil. De soirée en soirée, belle amitié naît, pour durer toujours. Merci Bobi !!
Retrouvailles au hasard des promenades dans le duché, ainsi un soir, Chev, Bobi et Gypsie se retrouvèrent dans une taverne et firent la connaissance d’une de ces créatures venues du fond de la terre, les Bordj… ou Bjord… Etranges coutumes avaient ces gens là, système reproductif tout à fait original… Délire assuré tout au long de la soirée… Merci Bobi !!
- Regarde Gypsie, qui vient là !
Se retourne, voit une petite Mimi arriver, une Galswinthe, une Zézé, une invasion polignacoise on dirait ! Et quatre tout de noir vêtu, qui veulent emmener Bobi.
- Héééééééé !!! Vous là !! Attendez !!!!!
Court vers Bobi, quelques feuillets à la main.
- Regarde Bobi !! J’y aurai mis le temps mais j’ai presque fini mes études !! Tu peux pas attendre, qu’on fête ça comme promis ?
Voix lugubre qui répond " non. Il ne peut pas. Son temps est passé et nous avons besoin de lui. "
- Comment ça non ? Comment ça vous avez besoin de lui ? Et nous alors ? On a pas besoin de lui ? Il y en a d’autres à emmener à sa place, on peut vous en préparer un chariot plein !! Dix pour le prix d’un !!
Non. Ils sont pas marrants ces gens là, et les voilà qui disparaissent avec Bobi.
- Bon, alors à bientôt Bobi ! Garde moi une place là haut, donne leur le bonjour et fais leur une bise de ma part !! Amusez vous bien, et surtout, soyez sages !! Ah et j’oubliais !!
Merci pout tout Bobi!! | |
| | | Gypsie Intoxiqué par les RRs
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| Sujet: Re: Hommages - Enterrements Mar 30 Sep 2008 - 19:23 | |
| - Galswinthe a écrit:
- [Quelque part en Orléanais ]
Gals vient de se coucher, mais elle compte et recompte encore. Maudit boulier! Elle finira bien par le jeter aux orties un jour. Quoique... Epuisée par ses journées difficiles et tous ces comptes qui n'en finissent pas, ses paupières s'alourdissent. Elle s'endort...
Gals dans sa chaumière à Polignac ouvre un oeil. Les rayons du soleil illuminent la pièce. Une belle journée s'annonce. Elle se lève, prépare une infusion et prend une part de fouasse et y étale un peu de confiture de courgettes. Les cloches de l'église sonnent. Il est dix heures. Vite, il ne faut pas traîner ! Gals engloutit sa part de fouasse et va faire son tour au marché quotidien. Elle achète un peu de pain à Zeze et Eva et de viande à Tigelius accompagné par Melusinne afin de préparer les repas pour sa taverne. en échangeant avec eux quelques mots. Elle ne peut s'empêcher cependant de parcourir tous les étals afin de comparer les prix et la qualité de la marchandise. Tiens donc, je ne le connais pas celui là. Etrange tous ces poissons frais sur son étal. Il faudra que je trouve le moyen d'en savoir plus. Enfin elle s'arrête devant l'étal de son ami Lyle afin de lui acheter une cargaison de maïs pour ses cochons. "Dis Lyle, tu as vu la pauvre Zeze avec ses cochons? Peut-être que si tu lui vendais un peu de ton maïs ils se porteraient mieux"
Chemin faisant elle croise Shimano. Ils entament une grande discussion sur la mairie et Shimano va se mettre au travail.
Un peu plus loin sur la place du village, elle s'arrête au campement du porte-mots pour réveiller Cipouille. "Eh Cipouille ! Réveille-toi ! Je t'ai apporté un peu de fouasse et du vin chaud." Pas de réponse, sinon un grognement qui sort de la tente. Tant pis, Gals dépose la petite collation et file à l'Alambic.
Que de monde dans la taverne ! Il faut dire que l'on fête un événement de taille! Les démoniaques ont remporté la coupe lors de la grande finale de la soule royale la veille. Ridge et Pitchounette les inséparables, qui ont tant fait pour Polignac, Verdiose, Agaga, Lyselle, Tangarius... ils sont tous là. Gals sert des choppes à tout le monde. Il manque Cipouille qui récupère encore de la veille et Angel. En parlant du loup, il fait son entrée dans la taverne. Attention ! Surveillez-vos choppes ! Trop tard... une nouvelle victime. Pauvre petite Mimi, elle qui m'avait l'autre jour prêté ses canards "aux bons soins du corps". Aucune pitié vraiment !
Kay arrive alors, apportant de jolis bouquets pour décorer l'Alambic.
Sandino, tout seul dans son coin, attendant Zeze, peste qu'il a faim, que le pain de la duchesse est rassis et fait mine de chasser les mouches.
Sur une table un peu plus loin, Themis Melkio et Modjo semblent être en grande discussion. De quoi peuvent-ils bien parler? Quelque chose de très sérieux sans doute. Ils semblent vouloir construire quelque chose car ils parlent de fondations. Gals n'y comprend rien de toute manière.
A la table à côté, Woe rit au larmes écoutant Chuna en colère : "ché pas drôle ! Me chuis fait mal à la lèvre en me prenant la porte hier, cha te faire rire? Makchfan voudra jamais de moi !" Gals pouffe se cachant derrière le comptoir.
Naud arrive avec Papaille et Modso. Enfin de retour après encore une longue vadrouille avec les 45. Ca s'arrose !
Le tribun de Polignac fait alors son entrée. "Bonjour M'sieurs Dames!" Gals répond : "Bonjour Bobi ! Je te sers une petite choppe? Alors, quels ragots aujourd'hui?" dit-elle avec un grand sourire.
Gals se retourne dans son sommeil... les images et les souvenirs continuent à se mêler et défilent à toute allure.
La mairie de Polignac, les conseils toujours avisés de Bobi, leurs grandes discussions parfois idéalistes pour des jours meilleurs, leur mécontentement quelquefois, complices bien souvent dans l'art de râler, les éclats de rire aussi. L'aventure UNIT où elle avait trainé Bobi à la douane, puis au conseil et suivi dans un tour du BA fort sympatique . Les discussions sur l'université, la joie qu'elle avait eue lorsqu'il lui avait fait l'honneur d'accepter d'être son vassal. L'inquiétude de son ami toujours présente même s'il s'efforçait de ne pas le montrer, pour sa petite Mimi. Souvent ils parlaient d'elle. La cérémonie des lapins d'or, où il avait reçu le prix de l'homme le plus populaire du BA... Enfin une dernière image, celle d'un bouclier sable et argent qui chaque jour la protège...
Une larme roule sur sa joue et Gals replonge alors dans un sommeil paisible et profond. - Alivianne a écrit:
- BLOIS champ de bataille
Oh elle n'avait plus l'âge il est vrai. Jamais elle n'aurait dit non pour participer à la reprise d'Orléans avec ses amis, sa famille.
Une pensée alla vers sa soeur Oya qui était tombé à Fougère...
MAUDIT BRETON!!! hurla-t-elle
Vous m'aurez jamais!! Une d'Azayes de tombée, mais JAMAIS plus ajouta-t-elle en se défendant merveilleusement.
Et paf son épée frappa la cuirace de son ennemie...
Ooutch quelque chose la transperça sur le flan...
encore au même endroit que la blessure en Touraine se disait-elle...
D'où cela venait? Le regard fier, sale, quelques gouttes de son sang et ceux de ses ennemies, ses mains meurtries par l'effort de frappe...
Levant ses yeux vers l'ennemie breton qu'elle avait précédemment frappé. Non il se relevait, ce n'était pas lui... qui donc...
Et puis cette haleine nauséabonde de chouchen tout prêt d'elle, un sale breton l'épée sanguinaire levée vers le ciel...
Du sang dégoutait... était-ce le sien??
Ce sourire mauvais de victoire...
Ciel on l'avait touché et par derrière...
Elle mit sa main sur sa hanche sentant le liquide chaud s'étaler sur ses vêtements et son armure...
Chien de Breton, un coup dans le dos!! Hurla t-elle avec douleur C'est un coup de breton, un coup bas à l'opposé d'un brave et les bretons en sont ragea-t-elle... en s'effondrant...
Une pensée vers ses enfants, vers son mari qu'elle avait vu se battre fièrement non loin d'elle... comme elle l'aimait toujours... le reverra-t-elle?
Et tout devint noir....
Infirmerie de fortune le long du fleuve
La torpeur, le silence, le bruit, le soleil
La lumière ....
Ce mélange d’éclaire qui revint sans cesse lorsqu'elle tenta plusieurs fois d'ouvrir les yeux...
Thierry hurla-t-elle...
Silence, des plaintes, des blessées, des morts tout prêts d'elle...
Quelqu'un vint la prévenir.... une infirmière fatiguée, belle, mais épuisé
Rapidement l'infirmière dit l'essentiel
Votre époux le duc Thierry est blessé non loin d'ici. on l'a apporté dans une autre tente, grave blessure.
Il s'en sortira
ouf se disait Alivianne le coeur en émoi
mais... la dame hésita
MAIS QUOI!! hurla-t-elle inquiète
Il y a eu des morts... quelqu'un du même village que vous.
Bobi... Bobi ne s'en est pas sortie...
Son coeur battait fort encore... non pas bobi... Il était si gentil, si à l'écoute, si généreux... si apprécié mais jamais à sa juste valeur... Elle aurait tant voulu lui céder une seigneurie qu’il avait encore refusé…
Alivianne voulu se lever...
L'infirmière l'empêcha...
Faites attention à vous duchesse, votre blessure se guérit bien mais elle est vilaine. Attendez qu'elle se soit bien guérie...
Alivianne ferma ses yeux et se rappela les souvenirs qu'ils avaient partagés.
La duchesse se souvenait quelques heures plus tôt de lui l'épée haute, le regard fière vers l'ennemie...
Après sa soeur Oya... Le BA perdait encore quelqu'un d'important d’aussi grand...
Bobi une image curieuse vint à elle c’était à la tour d'Auvergne. Il lui avait demandé où était les latrines sans lui demander directement... Elle souriait à le revoyant se tordre d’envie
Au revoir bobi sans E... Tu nous manqueras à tous...
Une grande pensée alla vers ses proches, mais surtout sa vassale mimi qui perdait son grand père...
Qu'allait-elle devenir...
Elle ouvrit les yeux et ordonna. Qu'on aille chercher ma vassale la dame Mimi. - tangarius a écrit:
- [dans une chambre en Anjou]
Il sue. Tremble sur sa couche. Il sent la fraicheur d'un linge sur son front. Eva sans doute. Assailli par une terrible fièvre, Tang délire. Quelques jours plus tôt une missive de Mimi lui annonçait le départ de Bobi...
Bobi... Une taverne à Thiers. Première rencontre une nuit avec celle qui sera un peu sa confidente, jamais son amante, Gypsie. Ils étaient en train de faire des marrons ou des châtaignes, bref, les deux pour aller plus vite et le vieux était entré.
Gypsie les avait présenté et ils avaient refait le monde un moment ensemble. Puis Bobi lui avait donné son premier cours de marchand ambulant. Lui, le jeune qui débarquait presque et qui faisait son premier voyage. Jamais un mot plus haut que l'autre, toujours disponible... mais... mais.... fin renard des marchés qu'il ne valait mieux ne pas croiser dans le village.
Un sourire semble de dessiner sur le visage de Tang à l'évocation de ses souvenirs, puis rien... Le sommeil reprend le dessus. - Elinor a écrit:
- [Sur le chemin du retour, quelque part dans le comté du Limousin ...]
Elinor approchait du village qui l’avait accueillie il y avait bien des lunes de cela, affaiblie par la course folle qui la ramenait chez elle et par cette fièvre qui ne la quittait plus depuis de longues semaines.
Et Puis, aux portes du B.A, une rumeur, improbable, incroyable, inacceptable … Figure emblématique de sa chère Polignac, homme discret aux mots souvent justes et bien sentis, homme sage avec lequel elle avait travaillé bien peu de temps et qu’elle ne connaissait pas si bien que cela à bien y réfléchir … Bobikenobi venait de tirer sa révérence, laissant un village entier orphelin.
Elle se souvenait l’avoir souvent croisé au sortir du cimetière qu’il entretenait avec toujours le même acharnement, refusant de le laisser disparaître sous la végétation et dans l’oubli. Drôle de personnage que cet homme au dos vouté et à la barbe blanche toujours bien entretenue. Le sage de Polignac, l’homme vers lequel ils étaient nombreux à se tourner en cas de crise, celui qu’elle avait, avec d’autres membres du conseil, poussé à accepter l’écharpe de maire qu’il avait alors refusé avec sagesse et bonhommie.
Elle avait une pensée pour la petite Mimi qui perdait son grand-père adoré et pour tous ses amis dont elle aurait bien aimé faire partie. Elle se demandait dans quel état elle allait retrouver son cher village … se rendaient-ils compte tous ces nouveaux qu’ils venaient de perdre une partie de leur âme ? Polignac avait décidemment de moins en moins d’attraits, sans doute n’y resterait-elle pas si la grande mère lui accordait la guérison.
La mine sombre, refoulant les sanglots qui lui nouaient la gorge, elle remercia la jeune paysanne qui l’avait renseignée de quelques écus et talonna Thunderblade, reprenant son chemin vers la cité en deuil.
- paillard1 a écrit:
- De Fougères, Maine, ou Bretagne, on ne savait plus trop, de Fougères où les nuits calmes succèdent aux nuits calmes, face à des hordes qui n’osent pas attaquer, dont seuls les yeux brillaient de haine et parfois de courage, un pensée s’élevait, émanation d’un cerveau ramolli par les vapeurs de l’alcool.
Du coin d’un rempart, à demi-allongé, il contemplait les étoiles, pour une fois dévoilées par les nuages qui couraient sur l’Armorique. Instant propice pour s’envoler vers Polignac, terre lointaine et presque inconnue maintenant. Un sourire aux lèvres, il se retrouva assis à une longue table, dans une clairière perdue au milieu de la forêt auvergnate.
Un instant il se crut déjà arrivé à l’hospice… Tant il y avait de vieux autour de lui… Mais en y regardant de plus près ca n’était que des anciens… ouf ! Enfin tous sauf le vieillard chenu, bien que vert encore, qui présidait la tablée.
Bobi le sage… Il ne l’avait guère connu dans sa grande période d’activité, mais il avait pu apprécier le travail fourni, dont il restait de fortes traces. Discret mais mordant, il avait toujours gardé un œil attentif sur la ville… Mais bien sur Bobi c’était forcement, dans l’association d’idée, Mimi. Mimi, qui grandissait vite, au point qu’un léger renflement apparaissait maintenant sous son corsage armorié. Léger, mais source de tourments pour l’aïeul qui ne supportait pas d’imaginer qu’un jour un maraud emmènerait sa petite.
Et pourtant Bobi, le temps passe, les bourgeons deviennent fleurs, parfois en passant par la case boutons. Les filles finissent par partir, les villes parfois meurent, et s’allonge la liste du croque-mort. Mais il reste toujours quelque chose, ne serait-ce qu’au fond de la mémoire de quelques vieux, chauffant leurs carcasses blanchies au soleil, sourires édentés en regardant passer les jeunesses.
Le banquet se prolongea tard, sous un ciel clair et bienveillant, jusqu'à l’heure où, après avoir refait le monde, chacun se plongeait dans les souvenirs partagés. Et ils ne manquaient pas, les souvenirs… Nostalgie d’un Polignac révolu, où les hommes savaient faire briller les yeux des filles, où l’on riait, de tout et partout, petit village qui résistait encore et toujours à l’envahisseur, amalgame de fêtards cabochards, mais qui savaient s’amuser d’un rien.
Tant qu’à rêver, et c’est bien là l’avantage du rêve, il fut en un instant au cœur du village. La place des tavernes, où au petit matin trainaient encore quelques ivrognes, au milieu des cochons de Zé ou de Bobi. Fut un temps, une artiste y fit quelques portraits. La place préférée de Lyle, celle qu’il traversait en courant comme un dératé, allez savoir pourquoi ? Quoique si, en y réfléchissant, pauvre rate confite…
Les bains, où officiaient Padme et Zézé, ils ne désemplissaient pas à l’époque, il s’y passait a peu près n’importe quoi, dans les limites de la décence. La mairie, on y faisait des conseils qui finissaient en taverne, après des heures de palabres. L’église… Ben là, méconnaissance totale hein. Les bords de la rivière, un peu plus bas, propices à bien des balades discrètes.
Mais l’aube pointait, un liséré clair à l’est, derrière les arbres. Comme tous il vit arriver les cavaliers noirs, se lever Bobi, digne, qui les rejoignit, presque soulagé. Adieu l’ami, va voir là-haut si la bière est fraîche, on finira par tous te rejoindre… - Heimrich de Wurtemberg a écrit:
- C'est un marchand de passage à Castelnaudary qui lui avait appris la trise nouvelle. Heimrich ne manquait jamais de suivre ce qu'il se passait dans son ancien village. Ainsi la grande faucheuse avait une fois de plus fait son sinistre travail, emportant cette fois un des sages de Polignac, Boby... Il eut une pensée pour cet homme droit et pensa aussi à la petite Mimi... Il serra les dents et marmonna
Putain de guerre, combien encore vas tu en emporter... | |
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| Sujet: Re: Hommages - Enterrements Mar 30 Sep 2008 - 19:24 | |
| - **Angel45** a écrit:
- [De là ou l'on ne revient pas...]
Ramené de son lieu de villegiature sur la lune par des souvenirs, Angel se retrouve comme plongé dans son passé. Un passé improbable ou il se retrouve en compagnie de ceux qui ont fait de Polignac ce qu'elle fut en des temps reculés. Il se retrouve a rememorer ses exploits plus ou moins réels en compagnie des grands Capitaines de l'equipe. Remplissant plus que de raison les choppes des convives presents , il les regarde s'ecrouler en s'esclaffant ...drole de jeu qui deviendra jeu municipal pendant longtemps. Repas interminable ou chacun raconte a sa facon, un Polignac plus ou moins idéalisé ou l'on savait rire en se tapant dessus. Alors que le repas avancait ,des bruits sabots se firent entendre ,il les reconnu de suite, ce sont ceux là memes qui l'avaient delivré alors qu'il mourrait de faim dans un bois , d'autres reconnaissent ces bruits singuliers et font mine de pas les entendre. La fete continue alors que certains visages se ferment: un des convives se leve pour aller a leur rencontre. Ils comprennent qu'un autre les rejoind .
Alors que les cavaliers emportent Bobi , le reve s'estompe et chacun revient dans sa réalité,
En ce deux cent deuxieme jour de l'an mil quatre cent cinquante six , une page est tournée ...une mort pour point final d'une epopée fantastique, celle de polignac la rebelle. - jgotheboss a écrit:
- [A Castelnaudary]
La rumeur avait circulée, tant et si bien qu'elle devenait pour tous une certitude, le grand Bobi est tombé. Jgo resta sans bouger lorsqu'il appris la nouvelle. Bobi... Il avait toujours cru que Bobi était immortel, il avait depuis son arrivée à Polignac, toujours connu ce viel homme et celui-ci n'avait guère changé au fil des années. Celui-ci était même encore parti en guerre. Une grande tristesse envahit Jgo, il pensa bien évidemment à Bobi mais aussi à toutes les personnes qu'il connaissait impliquées dans cette fichue guerre. Quand allait-elle se terminer? Combien encore devraient périr? Il espérait tant qu'ils reviennent tous sains et saufs.
Jgo reprit ses activités de la journée le coeur lourd. - linoa290192 a écrit:
- [A Villefranche de Rouergue]
Les routes étaient calmes, trop calme peut être, calme avant une tempête? Elle ne le savait pas. Son destrier les portait elle et Mého depuis des lieux de cela, il tenait bon, brave animal que celui ci. Ils s'arrêtèrent pour reprendre des force, des potins se faisaient entendre, plus ou moins interressant quand un précis attira son oreille,
"On raconte qu'un sage du Bourbonnais Auvergne s'rait tombé lui aussi à la guerre, encore un, décidemment cette guerre fait d'plus en plus d'morts, j'me d'mande bien quand elle s'arrêtera."
La jeune femme posa raidement sa chope et se retourna vers les hommes qui parlaient entre eux,
Excusez moi messire, savez vous quel est le nom de ce sage dont vous parlez?
L'homme surpris d'une telle demande lui répondit sur un ton presque désintéressé sirrottant sa chope,
"Apparemment Bobi Kenobi un truc du genre."
Son sang ne fit qu'un tour, bloquée par une telle nouvelle ce fut Mého qui la réveilla en lui disant
"Maman?"
Ah heu oui mon chéri? Merci monsieur de m'avoir répondu...le visage grave elle s'en retourna à sa chope, la regardant, culpabilisant, "lâche..." pensa t'elle, "tu aurais pu changer ça si tu étais restée là bas espèce de sotte..." elle se rendit compte que son fils la regardait en se demandant ce qu'elle avait, elle lui carressa le front de sa main le serrant contre elle, on arrive bientôt mon chéri, un peu de patience encore...
[Un peu plus tard, dans les champs voisins du village]
Le cheval attaché, Mého jouant dans l'herbe haute, Lili était elle contre un arbre, il ne lui restait plus beaucoup de parchemins, sans doute faudrait il qu'elle en prenne au village avant de partir, elle se saisit de sa plume et son encre. Elle n'aimait pas écrire de missives aussi tristes malheureusement ce fut la deuxième du mois...
- Citation :
- Cher Polignac,
Ce jour, je viens d'apprendre que tu deviens orphelin d'un grand homme, d'un sage respectable de tous. Bobi je ne t'ai que peu connu mais ta mort restera graver dans le coeur de beaucoup de personnes comme tant d'autres.
Reposes en paix toi qui a tant fait, nous vous rejoindrons quand ce sera notre tour.
Mimi, courage ma belle, nous sommes là et te soutiendrons.
Linoa Elle se dit que c'était peu mais tout y était. Elle regardait son fils jouer, plein de vie, insouciant du monde qui l'entourait, il découvrirait ce qu'est la vie quand ce sera le moment lui aussi, pour l'instant préserver ses rêves serait le mieux. Elle enverrait la missive plus tard, le coeur lourd de telles pertes, elle admirait les paysages et se remémora l'ancien Polignac, celui qu'elle aimait tant...avec toutes ces personnes qui manquaient à présent, une larme roula sur sa joue, que de tristesse ces temps ci... Mého vint s'assoire sur ses jambes, elle lui sourit, petit ange...
Reposez en paix vous qui avez donné vos vies pour votre royaume et vos amis... - rastero a écrit:
- [Quelque part entre Florence et Pise]
La nouvelle avait traversé les Alpes, Bobi, le grand Bobi avait succombé là-bas sur les terres Bretonnes... Une figure s'était éteinte, une de plus, Rastero pensait à Mimi, maintenant bien esseulée certainement. Il se sentait déçu, il regagna la mairie la tête basse, poussa la porte du bureau et rejoint sa femme.
Une vraie désolation, comme on dit : ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers... - PrincesseLaure a écrit:
- [Sur une souche d'arbre à Castelnaudary]
Laure assise sur ce tron se remémora le temps passé à Polignac, village qui l'avait vu naître, village qui l'avait construite, village de sa jeunesse, de ses premiers faux pas, village des premières heures de politicienne mais aussi le village de son mariage...
Rare étaient les fois, ou Laure avait le cafard mais ce jour était un peu spécial, le doyen de Polignac, le papi de Mimi, la vieille branche avait quitté Terre... Elle se rappela d'une journée passait en taverne... La Boulasse... ou Bobi avait passé son temps à embêter la jeune femme et celle-ci ne se laissant jamais faire aussi facilement... marmonnait afin que le vieillard ne puisse entendre ses insultes... Relation entre soutien et indifférence... Bobi n'était pas un être insignifiant, il en resterait toujours le sage de Polignac...
Laure ferma les yeux, se pencha pour arracher une brindille d'herbe et la porta à la bouche... Polignac se meurt à petit feu entre décès et départs ... Navacelles... Elhora... et ce jour notre Bobi, fallait il y retourner ou tracer définitivement un trait sur cette bourgade... Mimi, pauvre mimi... toutes les idées se mélangeaient, elle leva les yeux au ciel:
Au revoir Bobi, qu'Aristote veille à présent sur toi... qu'il donne la force à Mimi de surmonter cette épreuve... Mille pensées à Polignac...
La nuit s'annonçait, il fallait se hâter de rentrer. - Dame_Eva a écrit:
- [ dans les jardins de calstelnaudary]
eva fut avertie par heim de la mort d'un de ses amis... un des premier qu'elle rencontra à son arrivée à polignac il y à longtemps de cela ... cet homme bon et généreux sachant s'amuser , elle repensa également à toutes les cuites qu'elle prit en compagnie de bobi, angel , lyle, et tant d'autres pour ne site qu'eux ... elle fit un léger sourire repensant à ses bons moments puis son visage s'assombrit baissant la tête fermant les yeux et se recueilla ... " paix à ton âme mon ami et qu'Aristote veille sur toi " ...
elle se dirigea vers l'auberge décidée à envoyer une missive à mimi ...
- Citation :
- Ma chère mimi ,
en ce triste jour je t'envois ce petit mot afin de te soutenir dans cette douloureuse épreuve... ne perd pas courage et sache que si tu as besoin de moi je serais là surtout n'hésite pas au besoin ... amitié ... eva
eva attacha le message à un de ses pigeons, ouvrit la fenêtre le laissant s'envoler vers polignac .... - liobart a écrit:
- Lio appris comme beaucoup cette terrible nouvelle, depuis ce matin les oiseaux porteur des missives des amis de Bobi arrivait dans le village ou il se perchère sur le perchoir au centre de la ville. Le préposé au village s'en allat chaque fois qu'un des oiseaux arriva à transmettre le plus vite possible les messages vers Mimi. Il eu une pensée à Mimi, qu'il ne connaissait pas beaucoup mais la perte de cette être chère a ses yeux, le glaça d'effroi en pensant à sa belle loin de lui qui prend chaque jour des risques.
Bien que Linoa occupé ses pensées à chaque seconde, il trouva le temps malgré tout pour écrire un petit mot à Mimi.
- Citation :
- Chère Mimi,
la perte d'un être chère est toujours un moment terrible. Bien qu'il ne sera plus la, il continuera malgré tout à vivre dans ton coeur, ne l'oublie jamais et il vivra pour toujours. Si tu as besoin de quelque chose, les habitants et amis de Bobi seront là pour t'aider.
Courage
Liobart Il remit ensuite la missive au messager du village pour qu'il la dépose chez Mimi. - LucasDeMinestrol a écrit:
- [Narbonne, dans une taverne peu confortable]
Lucas avait entendu un troubadour colportant de biens mauvaises nouvelles. Il n'y portait en premier lieu qu'une attention limitée, tout juste une inquiétude, faute de certitude. Puis est arrivé un cheval du nord, des bois d'Auvergne. Dans les tripots de la bonne Narbonne, celui-ci récitait froidement la litanie interminable de ceux tombés au combat contre les Bretons. Le nom de Bobikenobi était à nouveau prononcé.
Cette fois plus de doute, le vieux ronchon de Polignac était parti. Lucas était ému d'apprendre la disparition d'un de ses meilleurs ennemis. Cela le rendait vraiment triste pour Mimi, elle qui avait toujours été gentille en toutes circonstances. Pauvre Mimi... Elle qui est toujours au front d'après les informations.
Quel gâchis cette guerre. La faute à qui? On prédisait une guerre éclair où les Bretons auraient du se jeter dans l'eau pour rejoindre leurs cousins anglais dès la première épée sortie du fourreau. Combien tomberaient encore? ... Lucas pris sa plume:
- Citation :
- Chère Mimi,
Je viens d'apprendre la terrible nouvelle. Sois sure que je suis de tout cœur avec toi pour traverser cette épreuve qui se présente à toi. Je n'ai pas toujours été en bon terme avec ton grand-père mais je dois reconnaitre qu'il a fait de belles et grandes choses pour Polignac.
J'espère que tu pourra bientôt revenir du front et que tu pourra offrir à Bobi des funérailles décentes. Je te souhaite beaucoup de courage et je compte sur ta force pour donner aux gens de Polignac le courage de surmonter ces temps troublés où trop sont déjà tombés.
Tendres baisers.
Lucas. Lucas ayant entendu que le porteur de mauvaises nouvelles remonterait dans les prochaines heures en Auvergne, il apostropha le cavalier. - Mon brave ami, lors de votre passage à Polignac, je vous serait reconnaissant de bien vouloir emmener ce pli et de le remettre aux gens de Polignac à destination de Mimi. Tenez aussi cette boursette pour nourrir votre canasson en ces temps où le fourrage est bien cher. Il laissa le papier et la poche de cuir sur le comptoir et sortit de la frêle masure pour aller prier pour les disparus. - Jean_le_croc'mort a écrit:
- [ Polignac - Aux granites d'Auvergne -Echoppe de Jean ]
Comme tout les jours, Jean était a son échoppe après avoir fait un rapide saut au cimetière pour voir si tout était en ordre.
Il sifflotait sa chanson préferée.
..Il a le menton en galoche A force de dormir sur sa pioche Et les paupières toutes en ovales Lourdes comme des pierres tombales Ici on connait la rumeur Mieux vaut prévenir quand on meurt Mais sans entrer dans les détails Tout dépendra de ta taille
Mais tout bien pesé, s'il faut creuser Préfères-tu qu'on creuse à la pelle Mais tout bien pesé, s'il faut creuser Préfères-tu qu'on creuse à la pelle...
- Galswinthe a écrit:
- Gals avait ramené la charrette qu'elle avait laissée à l'écart dans la forêt et serendit aux Granites d'Auvergne, espérant y trouver Jean. Elle entra dans l'échoppe et y trouva le croque-mort en train de chantonner.
Bonjour Messire Jean. Je reviens d'un long voyage, et semble que j'ai du travail pour vous. La guerre fut longue et a fait couler beaucoup de sang. Je ramène ici le corps de Messire Bobi Kenobi. Je pense qu'il aurait souhaité reposer dans son village pour lequel il a tant fait. - mimicracra a écrit:
- A peine arrivée à Polignac, Mimi se dirige vers le cimetière, poussièreuse et sâle mais peu importe, son balluchon sur l'épaule et toujours armée jusqu'aux dents...
Elle marque un temps d'arrêt devant l'entrée et soupire. Le chemin de retour avait été long très long... Elle regarde le portail sans oser entrer, puis prenant son courage à deux mains, elle fait grincer la porte et entre.
Tout semble calme, elle balaye l'ensemble du cimetière du regard en s'arrêtant un instant sur certaines. Son coeur se noue de plus en plus et le cauchemard devient réalité petit à petit.
En entendant une voix connue, elle soupire et se dirrige vers elle. Gals... Le pas lourd, mais décidé, elle la rejoint. Jean chantonne tranquilement. Pas de soule aujourd'hui... dommage !
Enfin arrivée à leur niveau, elle leur sourit péniblement et embrasse Gals.
Désolée pour le retard... panne de cheval tsssssss sâle bête ! Je ne pensais pas qu'un tel animal devait se reposer aussi souvant ! - paillard1 a écrit:
- Il tournait depuis un moment autour du cimetière, et s'approcha une fois les deux femmes entrées.
Il salua l'homme d'un signe de tête, embrassa Gals puis garda un moment Mimi entre ses bras, en silence.
Ainsi, un des leurs, une fois encore, allait rejoindre la terre des morts. Un des pionniers, un bout de la mémoire du village. Bien sur, ça ne faisait pas grand chose à la plupart, il n'était plus, le vieux Bobi, qu'un bout de viande froide posée a fond d'une charette. Mais pour eux, il était bien plus. Une sorte de guide, même s'il n'était pas toujours d'accord avec ses prises de position.
Chassant la nostalgie, il écarta un peu Mimi, la gardant au bout de ses bras, ses mains sur ses épaules. Elle avait grandi, la petite tireuse de langue. C'était une jolie jeune fille à présent, musclée par la guerre, affinée par la maturité qui venait lentement. Preuve ultime de son évolution, le yeux brillaient moins, ils s'entachaient, peu à peu, des drames et des souvenirs d'une vie qui s'allongeait. Chassant une mèche qui voletait au vent du coteau ensoleillé, il lui sourit.
Il aura fallu que la mort prenne son tribut, une fois encore. Pourquoi lui ? Ca, nous ne le saurons jamais, mais il n'y a rien à regretter. Il aura vécu une vie pleine, et tu es une de ses reussites. C'est maintenant que ses enseignements vont prendre toute leur valeur. Tu es forte, Mimi, et tu n'es pas seule, même si le vide semble immense.
Il la lacha doucement, se tournant vers celui qui allait faire office de maitre de cérémonie. | |
| | | Gypsie Intoxiqué par les RRs
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| Sujet: Re: Hommages - Enterrements Mar 30 Sep 2008 - 19:25 | |
| - Jean_le_croc'mort a écrit:
- Avant que le corp du défunt ne soit amener dans le cimetière, Jean avait pris un moment pour creuser un trou qui serait la derniere demeure du vieille homme.
Puis le corp fût amener dans une charette. La femme qui était venu le voir dans son échoppe était maintenant accompagnée d'une jeune demoiselle et d'un homme. Jean reconnu la petite fille de Bobikenobi, mais il ne se souvenait pas du nom de l'autre personne, Jean n'avait gére de mémoire pour les noms.
Souhaitez vous que nous attendions pour voir si d'autre personne arrive ?
Ou quelqu'un voudrait il prendre la parole ? - linoa2901 a écrit:
- Voici une journée que le voyage avait débuté que la buse de Linoa revint à Polignac, portant un mot avec elle.
- Citation :
- C'est partis bien vite que nous aurions aimé être présent avec vous pour ce jour qui marquera beaucoup d'esprits j'en suis sure.
Encore une fois je vous adresse mais plus sincères condoléances pour ce grand homme disparu.
Qu'il repose en paix, je suis certaine que ce sera ainsi. - jr59530 a écrit:
- Jr s'avanca à son tour pour saluer une derniere fois bobi.
Nous n'oublierons pas l'homme ni le travail effectué pour notre village. Puisses-tu inspirer nos prochains meneur afin de leurs montrer la voie de l'altruisme. Merci pour tout - mimicracra a écrit:
- Mimi avait écouté Paillard le coeur lourd, mais très touchée par ces mots et sa délicatesse, mais totalement incapable de parler.
Il aura vécu une vie pleine, et tu es une de ses reussites. Ces mots résonnaient dans sa tête, en boucle comme un refrain. C'était étrange d'écouter cela alors qu'elle se demandait si elle n'avait pas été trop pénible avec lui. Si elle avait été plus sage, peut-être que Bobi aurait davatange eut de force pour guerir de ses blessures... Les "si" l'envahissaient.
Elle tourne les yeux vers Jean.
Souhaitez vous que nous attendions pour voir si d'autre personne arrive ?
Ou quelqu'un voudrait il prendre la parole ?
Quelqu'un d'autre ? euh... Themis ! où est-elle ? Gals, le sais tu ?
Elle glisse sa main dans celle de Gals pour ne plus la lâcher, sauf pour délier le message apporté par une buse et le déposer prêt de Bobi après l'avoir fait lire à Gals.
JR s'approche.
Attendons... d'autres devraient venir !
Puis sans s'en rendre compte elle se met à chantonner
un deux trois... il était une fois quatre cinq six nous étions assis sept huit neuf prêt du comptoir tout neuf dix onze dousse peut -être attendri par ma frimousse treisse quartorsse quinsse tu m'as acceptée plus crampon qu'une pince seisse dix-sept dix-huit tu es le plus grand de tous les papuits dix-neuf vingt vingt et un
Elle marmonne et soupire
tsssssssss j'ai toujours été nulle dans ce genre d'exercice ! Tu peux faire mieux Gals ? - Galswinthe a écrit:
- Ecoutant Mimi avec attention :
J'ai pris des nouvelles de Themis lorsque j'ai pris le chemin du retour. Elle n'est malheureusement pas dans le Bourbonnais Auvergne en ce moment, mais elle reviendra bientôt.
Sinon je ne pense pas pouvoir faire mieux que toi. Tu es inégalable dans ce genre d'exercice.
Puis s'adressant à Jean :
Je pense que nous allons attendre encore un peu voir si personne d'autre ne vient, mais il ne faudra point tarder.
Elle pensa alors à mille choses. Prendre la parole... mais que dire? Elle préféra se recueillir des souvenirs plein la tête, gardant égoïstement les moments partagés, souvenirs qui eux ne mourront pas tant qu'il lui resterait un souffle de vie. - Jean_le_croc'mort a écrit:
- Je pense que nous allons attendre encore un peu voir si personne d'autre ne vient, mais il ne faudra point tarder. avait dit Galswinthe
Je pensais que le maire ou un conseiller municipal viendrait representer le village, mais je dois etre trop optimiste. Cela fait quelques mois que ce village vit dans une nullité affligeante.
Jean fit la moue et reprit
J'attends encore quelques instants et je mettrai le cercueil en terre. - rastero a écrit:
- Il pressaient le pas, maintenant sûrs de retourner à Polignac.
Le voyage avait été calculé au jours près, mais les maires aux dents longues et leurs amis juges en avaient décidé autrement...
C'est à Annecy que Rastero apprit l'enterrement prochain. Il ne manquait plus que quelques jours de route. Une fois arrivé, il ne manquerait pas de saluer ce grand homme qu'était Bobi, car Polignac était un peu "son" village... et que Polignac sans Bobi c'est un peu comme... un marché sans étals
C'est vide, c'est morose, c'est ennuyeux... et ça attire les rats... - paillard1 a écrit:
- Il sourit à la reflexion du croque-mort.
La mairie dites-vous ? Oh, elle ne vit pas dans le passé, et il y a bien longtemps qu'aucun maire n'est venu dans ces circonstances... Peut-être vous rappellez-vous des obsèques d'Elhora et Navacelles. Mais je ne m'en fais pas, le magistrat supreme glissera un mot quelque part, essayant de faire croire qu'il y avait songé.
Il s'approcha du cerceuil et saisit une des cordes placées entre deux poignées.
Vous me ferez signe, je vous donnerais un coup de main. - Firesaphiro a écrit:
- Firesaphiro, passa devant le cimetière alors qu'il se rendait à la forêt.C'est alors qu'il se rendit compte qu'il y avait un enterrement, de loin ,il vit le nom sur la stelle.Bobikenobi,un grand homme de Polignac,par malchance il ne l'avait jamais rencontré.Firesaphiro eu une petite pensée et repartit pensif en direction de la forêt.
- sonia80200 a écrit:
- Sonia avait entendu parler de l'enterrement de bobi, même si elle ne l'avait pas connu, chose qu'elle regrette.
Elle se diriga au cimetiére se rendit compte qu'il y avait du monde, se mettant dans en coin ne voulant pas déranger les autres. - Jean_le_croc'mort a écrit:
- Nous allons maintenant faire descendre le cercueil, messire je veux bien de votre aide.
Je vous laisserai vous recueillir ensuite et je viendrai reboucher le trou plus tard.
Une fois le cercueil en place, Jean se mit a l'eccart pour laisser la famille et amis seul avec le defunt. - Galswinthe a écrit:
- Galswinthe ne disait mot. Une grande tristesse l'envahissait en regardant le cercueil, mais en même temps une certaine joie de savoir que Bobi reposerait chez lui, à Polignac, pour toujours. Certainement c'était ce qu'il aurait souhaité. Elle s'approcha et jeta une poignée de terre, cette terre où il avait vécu et où ils s'étaient connus.
- mimicracra a écrit:
- Mimi regarde la scène se demandant toujours si tout cela était réél ou non... En voyant Jean et Papaille glisser le cercueil dans ce fichu trou, elle refuse encore d'y croire. Pourtant Gals s'avance et jette de la terre. Elle reste encore quelques instants interdite se demandant quoi faire.
Pendant ce temps, elle torturait son esprit avec cet étrange sentiment d'avoir oublié quelque chose. Ses neuronnes chauffaient et la chasse à l'idée perdue s'étaient lancée. Elle sursaute enfin, pose son balluchon sur le sol, l'ouvre et en sort un bouquet de fleurs assez ratatinées par le voyage... Toutes les fleurs des champs qu'elles avaient pu trouver sur la route en rentrant. Elle s'agenouille pour couper les tiges et jeter les plus laides, puis laissant tout sur place, elle avance à son tour.
A ses pieds un trou ! Au fond du trou, un cercueil. Machinalement elle s'accroupi vers le trou, puis s'assoie les pieds pendant à l'intérieur. Elle jette les fleurs les unes après les autres les yeux fixant le cercueil sans le voir.
Elle sursaute tout à coup, un léger sourire sur les lèvres et se met à murmurer...
Dis... pourrais tu exhaucer les deux derniers voeux d'une vivante ? Vu que tu ne me diras pas non... Voilà ! Tout d'abord fais une énorme bise Angel et aux autres aussi bien sûr mais surtout à lui... et...
Elle pousse un gémissement de douleur en se tenant le coeur. Elle lève les yeux au ciel l'air inquiet puis les rebaisse vers Bobi
Mon deuxième voeux est que vous ne vous disputiez pas autant là haut que vous l'avez fait en taverne ici même...
Une grimace de douleur la défigure à nouveau et elle reprend
En fait, j'en ai un troisième aussi... Peux tu accueillir celui qui est en train de te rejoindre aussi ? Bobi, excuse moi... il y a quelque chose que je ne t'avais jamais dit, ni toi non plus d'ailleurs, même si nous le savions quand même... Je t'aime mon papi et repose tes oreilles le temps que je vienne te rejoindre.
Elle se relève et va voir Jean, s'approche de lui, dépose une bise sur sa joue et le remercie doucement, puis fais de même avec Papaille et s'installe à côté de Gals - Naudeas a écrit:
- Pourquoi les nonnes l'avaient gardées plus longtemps pour ne pas qu'elle puisse honorer son maitre. Naud se dirigea d'un pas pressé au cimetière. La route avaient été longue pour arriver jusque la. Le village, elle ne l'avait pas reconnu ou était leurs maisons, leurs échoppes, rien de ce qu'elle avait quitté n'était encore présent. La place était déserte. Elle ne connaissait plus rien de ce village, même l'Alambic n'était plus, taverne mythique de ce village.
Le cimetière, elle tourna la tête vers ce qu'il restait des stèles de Navacelles et Elhora, enfin des tombeaux et rien dedans, la poussière de leurs corps était restée la ou ils furent brulés, heureusement que Jean était la pour s'occuper de ce cimetière.
Elle reconnut Galswinthe, Mimi, Paille, tous avaient les yeux tirés par les larmes, la déception, elle se dirigea vers eux, le cercueil avait déjà été posé dans le trou. Bobi, qui était vraiment cet homme, le vieux du village, un homme d'action surtout pour la chopine, un homme qui parlait peu mais qui avait toujours le truc pour balancer des piques qui laissaient pantois beaucoup de monde. Elle serra la rose, qu'elle avait dans la main, les épines commençaient à rentrer dans sa peau, tellement elle la serrait de tristesse, le sang coulait un peu dans sa main. Elle resta à coté de Paille et Gals, le temps que Mimi fasse ses derniers adieux à son papy chéri. C'était dur, encore un ami partit sans qu'elle puisse en profiter. | |
| | | Gypsie Intoxiqué par les RRs
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| Sujet: Une fraction de seconde avant... Sam 11 Oct 2008 - 16:37 | |
| - Maxfan a écrit:
- La Champagne... un petit village perdu dans les plaines, Conflans-les-Sens... Tryphon, la tendre amie trop tôt partie... Le comité des fêtes... Troyes... Une fée du nom de Clochette... Caedes... Reims en feu... Le Périgord... Des volcans... Polignac, une ville à construire... Le conseil municipal... L'élection de l'homme le plus beau du BA... Mimicracra, sa filleulle adorée... Terpsichore... La trahison d'un conseil... Un abandon... Une maison qui brûle... Une grotte perdue dans la foret... Chuna, la jolie rousse... Le poste de police de Polignac.... Sa sœur Lyselle retrouvée... Une salle de tribunal et une mairesse mise en accusation... Un voyage avec la femme qu'il aime... Chuna de blanc vêtue à l'église... Des combats politiques... Themis... La Fondation... La scission... Un cimetière... Les avocats du Dragon... Les procès où il a plaidé... Une Saint Valentin inoubliable... Clelie... Clermont... Un mariage tant désiré... Montpensier... La Chambre législative... Bros et Ondine... La Confrérie de la Source... Montpensier... Une douleur insoutenable... Clelie qui s'éloigne... Un divorce... Un voyage... La Bourgogne... Une tavernière souriante du nom de Saphirella... Un visage qu'il croyait ne plus revoir... Kay... La chancellerie du BA... Une Sauvageonne du nom de Lucyle... Une défiance quant-à son honnêteté... La perte de ses illusions de pouvoir changer les choses... Une armure trouée au mauvais endroit et une blonde qui en profite... La Touraine.... Un sapin qui brûle un soir de Noël... Les lucioles... une bataille sur les collines de Vendôme... Une épée qui s'enfonce dans sa poitrine... Une rousse, à nouveau... Un cœur qui s'enflamme... Elderlyne... Un ventre qui s'arrondie... La cours des Miracles... Une promesse sur une colline qu'il ne tiendra pas... Un ours en peluche... Un enfant sans visage, Cyrielle... Des veillées sur les routes de Provence avec une petite brune, Apolonie... Un retour pour un amour enfin avoué à Bettym... La mort de Clelie... Le barreau des avocats du BA... Moulin... Un dernier combat perdu d'avance... Le monastère... Et puis l'obscurité complète et le silence.
Les images de sa vie continueront peut-être encore à défilé, mais dans des esprits qui ne seront plus le sien. Il n'est plus. En même temps, on dit souvent qu'on ne meurt vraiment que lorsque qu'on disparaît des souvenir des être dont on a croisé la route; amis ou ennemis; personnes aimées ou détestées. Alors... - Celeste. a écrit:
- (Sur les chemins)
Le bout des chausses usées qui piétine le sol d’un pas allègre. Petit air fredonné qui lui vient d’on ne sait, le soleil filtre au travers des branchages du sous bois faisant scintiller la poussière qui virevolte sous la brise légère. Le chant mélodieux des oiseaux s’amenuise au fur et à mesure de sa marche.
(Un village, une rumeur)
Cohue, agitation et cris à tout va, ventant leurs marchandises. Les étales, senteurs, couleurs, allèchent le passant, le prix le fait fuir. Ne pas s’attarder poursuivre sa route.
L’attention est attirée par ce bruit assourdissant qui déferle. Telle une tornade et s’abat se répandant à la vitesse de l’éclair foudroyant à tout va ! Qu’est ce ? Une rumeur… Difficile de ne pas tendre l’oreille, ben oui quoi c’est une femme après tout.
Bel homme…prestance et de la verve à faire pâlir un orateur…..*mais qui ?*.... soupire…. *De qui parlent-elles ?* Dragon…. Sentinelles…. *houlà… qu’est ce que c’est que ça ?.... un fantassin ?* Dans le flou de sa mémoire… certains mot l’interpellent. Avocat… longue sueur froide lui parcourant l’échine, comme un gout amer dans la bouche. *Avocat…. Pourquoi aurait elle eu besoin d’un avocat ?*, hausse les épaules, s’apprête à poursuivre sa route laissant ces cancans quand, telle une petite bulle de savon s’élevant vient éclater derrière son front buté, un souvenir… certes de non sens dans l’élucubration de sa mémoire. Vision d’une chemise trempée par les larmes… et d’un torse d’homme plus que… devient rouge de confusion à cette pensée. Echange de missive la faisant passer des pleurs aux rires. Et revient bourdonner à son oreille l’écho de la rumeur…. Vous imaginez, un si bel homme mourir, si jeune….et blabla et blabla….*suffit* peste t’elle, elle déteste le bruit et les bavardages futiles ! Cette fois elle quitte le marché et ces sempiternels ragots. *Surement un grand homme que le BA perdait* et elle reprit sa route, sifflotant cet air qui jamais ne quittait ses lèvres. - Damekay a écrit:
- Rumeur …
Elle était sur les chemins avec son époux et leur fils
Rumeur … Une auberge le temps d'une halte
Rumeur … Maxfan … Elle avait blémit en apprenant sa mort … Elle se revit à Polignac, il y a si longtemps, presque dans une autre vie …Elle, Angel, Terp sa sœur et le fiancé de celle-ci … Maxfan … Puis un jour sa sœur était partie sans prévenir …Kay était partie quelques jours plus tard à sa recherche pour ne jamais revenir non plus … Les brigands …Plus d'un an de captivité …Sans savoir si sa sœur est toujours en vie ou non … Un jour enfin la délivrance …Elle s'enfuit et heureux hasard ou … destin … elle croise Max …Il lui apprend que sa sœur est belle et bien vivante en Bourgogne mais amnésique …il l'escorte jusque là … reste avec elles jusqu'à ce que Kay arrive à faire retrouver la mémoire à Terp …Et puis …ce fut de nouveau le départ …Mais jamais elle n'avait oublié que c'était grâce à lui qu'elle avait pu à nouveau serrer sa sœur contre son coeur
Réalité … Un ami qui disparaît … - Mimicracra a écrit:
- A Polignac
Cela fait plusieurs jours que Mimi n'est pas très en forme. Elle a beau s'activer pour essayer d'organiser l'arrivée du Roy, l'entrain n'y est pas.
Elle se rend à la taverne pour se déshaltérer un peu et écouter les dernières nouvelles.
Elle s'installe à côté d'un groupe de voyageurs et les écoute sans mot dire. Soudain elle se redresse, les yeux équarquillés et plein d'horreur.
Elle tourne la tête et regarde les voyageurs... Un frisson la parcourt et son regard se tourne vers sa tisane. Tout se bouscule dans sa tête, elle se revoit arrivant à Polignac pour aller le retrouver, la course dans la grotte... Chuna... Vendôme... de grands verres de lait... la crainte de la voir grandir.
Les larmes coulent en silence sur ses joues. Toute sa famille ! Elle sert les poings et la colère la gagne à cet instant... Angel... Bobi... et maintenant Max, sans parler de tout ses amis.
Elle se lève, et sort prendre l'air, le regard hagard et le coeur lourd. Fouillant dans son panier, elle sort un vieil ours qui ne la quitte jamais, elle le sert contre elle et rentre chez elle d'un pas lourd. - Zeze5 a écrit:
- [ Aurillac]
Taverne fermées, donc promenade dans les rues de cette ville qu'elle connait bien. Sur la place deux personnes discutent:
- Vous connaissez la nouvelle ? - Tout dépend de quelle nouvelle !! - Maxfan n'est plus, je ne sais pas comment ça c'est passé mais il est mort dernièrement.
Zézé reste clouée sur place, de retour en terre natale c'était pour apprendre cette mauvaise nouvelle. Elle ne pouvait dire qu'elle connaissait bien Maxfan, mais ils avaient habité le même village, Polignac. Elle ne l'avait rencontré qu'une fois en taverne, il lui avait fait une forte impression. Mais en ce moment ses pensées allaient surtout vers Mimi. La voilà seule, son frère Angel, son grand père Bobi et maintenant Maxfan. Il fallait au plus vite rejoindre Polignac, Mimi allait avoir besoin du soutiens de ses amis. - Galswinthe a écrit:
- La rumeur courait à Polignac dans les tavernes. Il se disait que le parrain de Mimi avait rejoint Aristote. Moment d'effroi qui lui glaça le sang. Mimi se retrouvait à présent à nouveau sans famille.
Gals repensa alors à cet homme qu'elle avait appris à connaître d'une bien curieuse façon. Maxfan, la seule personne qu'elle ait jamais trahie, se laissant embarquer malgré elle et sans se rendre compte des conséquences de ses actes par un conseil municipal qui ne voulait pas faire les choses en face. Longtemps, le remord l'avait rongée, puis Max s'était épris de Chuna sa meilleure amie, le temps avait passé, ils avaient discuté ouvertement, il avait pardonné, ils étaient devenus amis. Depuis ce jour, Gals s'était jurée de rester honnête et droite contre vents et marées. En quelques sortes, il avait changé quelque chose en elle, qui l'avait fait grandir après une erreur de jeunesse. Depuis, chaque fois qu'elle se trouvait dans une situation litigieuse ou délicate, elle se rappelait cette mésaventure et disait les choses en face. Maxfan, souvent le verbe haut, virulent à ses heures, mais sincère, ne cachant rien, disant les choses telles qu'ils les pensait, que cela plaise ou non. Une attitude courageuse, qu'elle respectait beaucoup. Elle se souvint également de l'homme élégant qu'il était, remportant le concours de beauté de Polignac haut la main. Chuna avait un jour osé vendre la mèche sur une conversation qu'elles avaient eues toutes deux avec également la regrettée Woe-Betide. Fou rire de Maxfan, mais elle, était rouge de honte. Quelques images à la volée, quelques souvenirs défilant, une fois encore l'un de ceux qui avait fait jadis l'âme de Polignac s'était éteint. Elle irait trouver Mimi, tenter de la réconforter.
Repose en paix Max, tu resteras dans ma mémoire. - --Clelie a écrit:
- Elle est en retard ... Faut dire qu'Ari n'est pas un ponctuel dans la mise à jour des registres, alors ... bref, elle est en retard, mais maintenant il a l'éternité, peut bien attendre deux ou trois jours ...
Elle le trouve, au détour d'un chemin, dans la campagne qui peu à peu revêt ses couleurs automnales, âme errante au-dessus d'un corps en décomposition ... son ami, son amant, son époux, son ex-époux, son confident. Lui non plus n'aura pas de sépulture, visiblement. Personne autour pour rammasser le corps ... Baste ! Elle sait qu'Aristote lui ouvrira les portes du Soleil, avec ou sans bierre.
Elle s'approche, main tendue vers lui. Ni questions, ni long discours. Il est mort, quoi dire de plus ?
Désolée pour le retard ... allez, viens, je t'emmène ... on t'attend là-haut... - Gypsie a écrit:
- Comme un écho dans le Ba qui résonne entre les volcans, Maxfan n'est plus... Maxfan n'est plus... Maxfan n'est plus...
Ah bon. Maxfan est parti là haut. Ah. Comme ça. Il est parti sans rien dire. Lui qui parlait tant. Et comme d'habitude on pense... on se rappelle...
Petit point commun avec lui, natif de Champagne comme Gypsie. Il parle de temps en temps de sa terre natale, et elle en sourit. Par Aristote, ce qu'elle a pu détester cet homme. Toujours à critiquer, râler, dénigrer... Se mêlant à la politique, débats si virulents, discussions impossibles, toujours démonter le moindre argument ou contre argument. Ton agressif souvent, entêté, il en a agacé plus d'un, jusqu'à en faire tourner les talons de tous à sa moindre apparition.
Et puis, le Maxfan change, discutant toujours, mais de manière plus... agréable. Quelques courriers échangés, on le voit différement jusqu'à le trouver sympathique. Devenu avocat, cabinet ouvert. Belle galerie de portraits de ses confrères dans le couloir, et le sien, si beau et séduisant Maxfan que les belles iraient jusqu'à commettre un délit pour une minute passée avec lui... à huis clos...
L'aîné des Balsac jeune et hésitant, vient demander conseil à Maxfan le séducteur, comment faire la cour ? Ohlala.... quelle leçon !! C'est là qu'on aimerait participer à l'exercice. Y a-t-il dame capable de résister à tant de charme ?
Et puis, Gypsie pense un peu plus en arrière, à une élection dans la cour du château de Clermont, le moment d'élire le représentant du duché. Rude concurrence, Paulh, Ninja, Hadex, Tixlu et d'autres sont là. Maxfan et sa longue chevelure, le costume clair et parfait... Il se lance dans une présentation de sa personne inoubliable et lorsqu'il poursuit avec ses déclarations d'amour... le public féminin se lève et très fort applaudit !! Amoureux il était, de la belle Terpsichore...
- Maxfan a écrit:
"Bientôt, dans une heure, un jour, une semaine Ma tendre Terpsichore tu seras ma reine A jamais devant Dieu nous serons liés Et rien jamais ne pourra nous séparer Ni la mort, ni la vie, ni les hommes, Nous ne ferrons plus qu'un en somme
Ce corbeau, oiseau oh! Combien hait et méprisé ! Par un matin d'hiver t'a permit de me retrouvé Ce jour qui, de bien triste façon avait commencé s'est pour nous deux merveilleusement bien terminé je t'ai demandé "veux-tu m'épouser" et tu m'as répondu "oui" sans hésiter...
Tous deux, ensemble, nous allons construire Une vie qui par son charme ne pourra que séduire En plus que je sois tien, que tu sois mienne, La mère de mes enfants je veux que tu deviennes... Et même si un jour la mort tente de nous séparer, Elle échouera, car nul ne peut rien contre le mot aimer" Dis Maxfan, tu me feras la cour quand j'arriverai là haut ? | |
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