Allégeance de la Noblesse de mérite [Dec. 59 /Jan. 60]

Tof arriva pour prêter allégeance, il se plaça au fond comme a son habitude et attendit que la cérémonie soit plus avancé pour se manifester
Il regardait les personnes déjà présente et aperçu Beths
Il alla se placer prêt de sa suzeraine puis la salua avec respect et en chuchotant

Coucou Beths comment vas tu ?

Suite aux mots de Sunburn, Theraph lui souffla un "Merci" le sourire aux lèvres en cet instant unique. Ne sachant plus trop quoi faire, il recula de quelques pas en salua la duchesse puis retourna dans les rangs pour que les autres nobles puissent à leur tour porté serment à la duchesse.

Un hochement de tête puis un regard encourageant envers Theraph , sachant qu'il n'est guère aisé de se retrouver là , parmi la noblesse quand on arpente depuis si longtemps les chemins et que le protocole n'est pas chose facile .

Atalante se présenta à elle , sa comparse au pôle éco du conseil berrichon , Atalante comptant les boules de neige laissées gracieusement et dont la fonte devait être évitée , elle même tentant de faire la chasse aux rares mandats contenant rien ou presque et recherchant des écus disparus ... Mais avant tout une Blanche n'ayant pas la langue dans sa poche , une amie sur qui elle pouvait compter et la digne fille de Barbu , un homme qu'elle aura malheureusement trop peu connu .
Elle était heureuse de la voir en ce jour , ne la croisant que trop peu souvent , la Blanche étant souvent en mission . Elle retint un petit rire au terme "la légence" , elle ne changerait jamais et c'était ça qui était bien .

Nous , Sunburn de Montsenard , Duchesse du Bourbonnais-Auvergne , acceptons en ce jour votre allégeance et nous vous accordons protection , justice et subsistance pour les vôtres .

Se leva de nouveau , tendant la main à Atalante pour l'aider à se relever puis scella cette allégeance par le baiser de paix puis lui glissa , avec une intonation taquine dans la voix .

Dis moi ... comme tu es pressée , ne serait-ce pas toi qui est entrée d'une façon particulière ? Il m'a semblé entendre les fers d'un cheval sur le sol mais peut-être n'était-ce que mon imagination ... Tes conseils me sont précieux et ton bras armé sera toujours là pour notre duché , je ne me fais pas de soucis à ce sujet . Sois prudente surtout et ramène moi quelques souvenirs si tu en as l'occasion . Merci d'être venue me prêter allégeance en personne , c'est un souvenir que je conserverai .

Noeline se tenait discrètement dans la Salle du Trône, les nobles se tenaient prêts à venir s'agenouiller devant la nouvelle Duchesse et la Porte parole surveillait du coin de l'oeil le moment opportun.
Il n'était jamais facile de se faufiler, Noeline vit bien Tof et Sofio, Petitrusse et bien d'autres mais personne ne bougea et avant qu'ils ne changent d'avis et ne fassent un geste, la Vicomtesse s'avançait déjà vers la régnante lachant un sourire à Damoiselle Atalante et à Theraph au passage.

Elle s'inclina devant le Duchesse et s'agenouilla en prononçant les paroles attendues.

Votre Grâce, Nous ,Noeline de la Flechère Marigny, prêtons ce jour allégeance pour les terres de Yssoire, Herisson et Fayet le Chateau, en notre nom et en celui de Fabien notre époux.
Nous vous reconnaissons , vous ,Sunburn de Montsenard , comme légitime Duchesse du Bourbonnais-Auvergne .

Nous vous promettons de conserver notre fidélité envers le Duché du Bourbonnais-Auvergne , d'y adjoindre nos conseils (consilium) , notre soutien par les armes (auxilium) et notre respect (obsequium) .

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Sunburn de Montsenard, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Sunburn de Montsenard, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne, à Sa Majesté, Nebisa de Malemort, Reyne de France, nous jurons que nous prendrions cause pour elle et le Royaume de France.

La tête courbée, les épaules droites cependant, Noeline attendit un geste de la Duchesse.

Et d'une autre blonde de s'avancer à elle , une jeune femme qu'elle appréciait pour sa rigueur et son travail , bien qu'étant politiquement opposé mais ce dernier point n'était que peu d'importance .

Nous , Sunburn de Montsenard , Duchesse du Bourbonnais-Auvergne , acceptons en ce jour votre allégeance et nous vous accordons protection , justice et subsistance pour les vôtres .

Et de se lever à nouveau et de tendre la main pour aider la Vicomtesse à se redresser devant elle . Scellage de cette nouvelle allégeance par le baiser de paix puis elle lui murmura .

Je suis ravie de vous compter parmi mes conseillers pour ce mandat , vous êtes une personne que j'admire , même discrètement .

Une fois Noeline debout, Malvi s'avanca à son tour devant la duchesse, elle fit un tit sourire discret à sa fille sur les genoux de son père puis regarda Sun, lui sourit et ploya le genou devant elle.

Moi, Malvinas de Mialans, Dame de Banson en Bourbonnais-Auvergne, reconnaissons comme suzeraine vous, Sunburn de Montsenard, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne par la grâce des urnes.
Que nous vous devons désormais fidélité, aides et services armés et conseil,
Que si un conflit venait vous opposer vous, Sunburn de Montsenard, Duchesse du Bourbonnais-Auvergne, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Elle avait récité d'une traite comme à son habitude, reprit donc son souffle et attendit l'acceptation de son allégeance

Le murmure de la Duchesse fit sourire Noeline, un sourire franc et sincère.

Votre Grâce, nous ne sommes surement pas toujours du même avis mais vous savez que je serais fidèle à mes engagements envers le Duché, je vous remercie pour ces paroles qui me vont droit au coeur.

Elle se retira alors, et céda la place à Malvinas qui enchaîna.

[Juste après l'échange de serments entre Sunburn et Theraph]

Kami suivait l'échange avec attention, surveillant sa fille qui se tenait tranquille. Une fois les serment prononcés, Sunburn scella l'allégeance avec le baiser de paix alors Kami prit sa fille, la pose sur son fauteuil et se leva.

Votre Grâce, Messire, j'entends bien les serments échangés ce jour et dont je suis témoin.
Messire Therpah, par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnu Seigneur de Gignat. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse et à votre duché en particulier !

Portez ostensiblement les couleurs qui sont désormais votre et veillez au Vivre Noblement !

Messire, félicitations !

Puis il prit le contreseing scellé quelques jours plus tôt par Montjoie et le publia.
Il alla ensuite se rasseoir et suivit la cérémonie, reprenant son petit ange sur ses genoux et recevant les courriers.

Citation :

Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, par la volonté de la Reine et du Grand Maître de France, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

Savoir faisons à tous présents et à venir :

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation et votation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grâce Galswinthe de Ludgarès, duchesse du Bourbonnais-Auvergne, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Bourbonnais-Auvergne à Theraph.

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Gignat est bien fief mouvant du duché du Bourbonnais-Auvergne.

Et qu'en conséquence de quoi, messire Theraph se voit octroyer le fief de mérite de Gignat, érigé en seigneurie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « Coupé : au premier parti, au I d'or, à la croix de gueules et au II, d'azur, aux deux étoiles d'or soutenues d'une molette du même; au second d'argent, aux deux clefs de gueules passées en sautoir », soit après dessin :




En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le douzième jour de décembre de l'an de grâce MCDLIX.

Allégeance acceptée par la duchesse du Bourbonnias Auvergne et scellée par le baiser de paix, Malvi fut surprise par ce que lui dit plus bas Sun. Elle sourit et réfléchit un moment. Quelle aurait bien pu être sa réaction si elle avait refusé. Elle lui répondit sur le même ton.

Ben je sais pas trop qu'elle aurait été ma réaction, je pense que je t'aurais demandé pourquoi ? Ne t'inquiètes pas, ma famille passera toujours avant tout et je suis bien consciente de ce cadeau.

Elle sourit en regardant encore son époux qui portait Adélaïde sur les genoux, vu la tête de la petite, il devait y avoir des tonnes de questions qui passaient dans son petit cerveau.

Puis elle laissa la place au ou à la suivante, elle attendrait la fin de la cérémonie afain de pouvoir rentrer en famille.