Titre A : Du traitement des infractionsArticle 1 : Du signalement de l'infraction Toute personne constatant ou ayant subi une infraction doit la signaler aux forces locales de la prévôté.
Article 2 : De l'assignation à résidenceAlinea a :Lors d'une enquête effectuée par un maréchal ou le prévôt, celui-ci doit assigner une personne à résidence.
Seuls le personnel de la prévôté sous le regard du Prévôt, ainsi que le Juge et le Procureur sont en droit d'assigner à résidence. Ces deux derniers devront s'en référer d'abord au Prévôt. Quant aux greffiers, ils devront demander soit au Prévôt ou à ses adjoints.
Alinea b :Une personne assignée à résidence n'a pas le droit de quitter le village où elle se trouve dès qu'elle a reçu l'assignation, sous peine d'être accusé d'un délit de fuite. (IV.B.4.f).
Alinéa c :Pour les cas de trahison et haute trahison, la durée maximum de l'assignation à résidence est de 7 jours. Dans tous les autres cas la durée de l'assignation est de 10 jours au maximum. Ces durées seront prolongées si l'accusé n'a pas fournit les réponses aux questions qui lui ont été posées ou pour communiquer les documents qui sont sollicités. Dans des cas très particuliers, et sur décision du Juge notifiée par affichage publique, la durée de l'assignation peut être ramenée à 4 jours (nota bene, les situations particulières sont strictement limitées aux cas où l'accusé accepte ou demande un procès RP).
Article 3 : De la conciliation et de l'enquête Alinéa a : De la résolution à l'amiable du conflit Le Maréchal d'investigation doit avertir tout contrevenant que ses actions sont délictueuses et passibles de poursuites judiciaires. Il doit expliquer comment ne plus être en fraude.
Le Maréchal est tenu de tenter de trouver une conciliation seulement dans les cas de délits d'esclavagisme et économiques.
Les mesures de conciliation doivent être proportionnées au délit.
Conciliation pour les délits économiques Lorsqu'une vente ou un achat est considéré illicite et que le maréchal en a constaté ou a été prévenu la faute, il se doit de prévenir par courrier la personne de remettre ou de récupérer ce produit au prix auquel il a été trouvé sur le marché.
Si la conciliation échoue, le Maréchal dépose une plainte auprès du Prévôt.
Conciliation pour les délits d’esclavagisme Lorsqu'une annonce est faite sur le panneau d'affichage, le maréchal constatant la faute se doit de prévenir par courrier l'employeur pour changer son annonce et la mettre dans les normes telle que définie par le décret indiquant le salaire minimum autorisé.
Une conciliation sera proposée par un agent de la maréchaussée si l'employeur et/ou l'employé ne sont inscrits dans aucun des registres sur l'esclavagisme
Si la conciliation échoue, le Maréchal dépose une plainte auprès du Prévôt
dans les conditions suivantes :
- Si l'employé n'est sur aucun registre, il pourra porter plainte et demander réparation. Dans le cas contraire, le plaignant sera la mairie.
- Si l'employeur a déjà été condamné au moins deux fois, un procès sera ouvert pour trouble de l'ordre public et le plaignant sera le duché.
- Dans le cas d'une 3e embauche effective non conforme au décret des salaires minimums pour l'employé, un procès sera ouvert pour trouble de l'ordre public et le plaignant sera le duché.
Alinéa b : De l'enquête La Prévôté est tenue de mener une enquête afin de constituer le dossier d'accusation composé comme suit :
- Citation :
- I] Enoncé des parties :
I] a) Nom de l'accusé : Accusé
Ville de résidence, qualité (vagabond, paysan, artisan, étudiant), nombre et nature des cultures, échoppe. (sa fiche serait l'idéal)
Si récidive : rappel des méfaits précédents (délit, date, et sentence)
I] b) Nom de la ou des victimes : Victime(s)
même description que ci-dessus
II] Enoncé des faits et Procédure mise en place :
II] a) Faits commis par l'accusé et la ou les victimes :
actes, lieu, date, suivi des faits
II] b) Procédure mise en place (présentée dans l'ordre chronologique) :
conciliation menée, contacts reçus et pris , actes, arrangement à l'amiable, réponses éventuelles (screen a l'appui)
III] Pièces et preuves :
Présentation des preuves du dossier
IV] Enoncé de la ou des lois enfreintes par l'accusé
Article 4 : Du dépôt de plainte (modifié le 6 juillet 1458)Peuvent déposer plainte auprès du Prévôt des maréchaux, toute personne qui estime avoir été victime d’un crime ou délit, ou qui en est témoin.
Le prévôt, aidé des services de la maréchaussée, constitue le dossier de plainte et le transmet au procureur qui ouvre le procès si il considère la plainte recevable.
Article 5 : De la recevabilité de la plainte La plainte doit comporter tous les éléments nécessaires à l’instruction du procès. La liste de ces éléments est fixée par décret.
Article 6 : Du registre des victimes d'esclavagismeToute constatation d'embauche effective entraîne l'enregistrement immédiat des noms de la victime et de l'employeur sur les registres prévus à cet effet.
Lesdits registres sont conservés dans les bureaux du Prévôt des Maréchaux et ne peuvent être consultés que par celui-ci, le Procureur, le Juge ou les Maréchaux.
Après une année sans récidive les noms inscrits sont retirés. Pour ce faire, le Prévôt, ou l'un de ses adjoints, veille, au moins une fois par mois, à effectuer ces retraits.
Article 7 : De la caution et de l'indemnisation des victimes.Étant donné la volonté ducale de traiter avec diligence et respect toute victime de brigandage.
Il est décidé qu’à la suite d’une plainte pour brigandage il sera demandé à l'accusé une caution de la valeur marchande du vol augmenté du préjudice.
Le procureur devra déterminer le montant de la caution et confier au bureau du greffe la mise en application de celle-ci ainsi que son suivi. Cette caution sera gardée en mairie ou au château ducal durant le déroulement du procès.
Le substitut du procureur se devra de faire le lien entre le prévenu et le maire/CAC sur la procédure à suivre. Celle-ci se résumant à la mise en vente d’un produit dit « de caution » réservé à la discrétion du maire/CAC. En tout état de cause, une période de 8 jours ouvrés pourra être donnée par le greffier suivant le dossier.
Si l'accusé présumé innocent n’obtempère pas dans les délais, soit par volonté sienne ou par fuite, il sera automatiquement mis en qualité de fuyard dans la liste des morts ou vifs donnée à nos forces policières et militaires, sans qu’aucune indemnité de blessure puisse être demandée par le prévenu.
Dans le cas de culpabilité, la caution servira à rembourser la victime pour tout ou partie du préjudice en fonction du jugement. A contrario, la caution sera remboursée en cas de relaxe.
Toute victime ne se présentant pas au procès ne pourra prétendre à remboursement de son préjudice, et risquera un procès pour outrage à la cour qualifié de trouble à l’ordre public.