[RP] Allégeance de la Noblesse de mérite [Novembre 1457]

C'est toujours un plaisir de servir son duché, duc Petitrusse.

Puis Caddarik se retira de peur de retarder la suite de la cérémonie.

Fini ou pas fini, il reste de la distance là ! Tant pis, il partira avant le départ, oui oui tricherie ! Oui il a mordu la ligne le chevalier et ?! Qui s'y opposera ?
Et à la vitesse de la conserve ces derniers pas prendront du temps, quoi ? Y'a l'handicap de la conserve là. Ma Baronnie pour un ch’val ? Non… le but ultime est bien là, tout proche, le destrier à cette distance n’est plus nécessaire . La décision est donc prise, le but ultime est dans l’angle d’attaque et à nouveau le cliquetis, un peu plus rapide, se fait entendre. Regarder FaVdB qui s’agite à sa droite, lui lancer un œil noir, mais point méchant hein. Juste histoire de dire : ha non hein ! tu ne bouge pas ou je t’arrache une oreille !

Derniers efforts pour être devant celui qui fut, il y a tant d’années, son adjoint quand elle était bourgmestre de Montpensier. Beau chemin parcouru ! Sourire à cette pensée juste un instant car là, d’un coup, c’est le drame !

Réaliser tardivement : Coup au protocole certainement donné par ce mélange de métal, terre, sueur, fatigue se contorsionnant devant le Duc, pire… l’a il reconnu sous son mode camouflage ?

Un blanc chevalier ? Non Brun, Gris, Noir…mais là… Verte ! Oui verte d’apparaître en cette tenue en un jour d’allégeance. Ce n’était pas la baronne qui se présentait mais une carcasse de métal souillée, en GM épuisée. Rester là silencieuse, attendant un mot de sa part. Faire glisser son regard un peu inquiet vers Auvergne. Mais que dit donc ce foutu protocole ?!
Chercher l’ouvre boite d’une main tachée elle aussi pour faire enfin glisser le heaume et laisser se distiller les boucles brunes et le regard vert de la Blanche. Sourire léger à son nouveau Duc honteusement et laborieusement poser un genou à terre.

Puis d’un coup briser la glace, avant que l’on ne lui reproche sa pouilleuse arrivée.

Nous, Wonderanny d'Azayes, renouvelle mon serment d'allégeance pour les terres de Veauce dont nous avons l'usufruit, au duché du Bourbonnais Auvergne représenté par vous, Messire Petitrusse.

Nous reconnaissons comme suzerain, vous, Petitrusse, duc du Bourbonnais-Auvergne, qui fut élu par la grâce des urnes.

Nous vous jurons de vous apportez aide (auxilium) , conseil (consilium), respect (obsequium).

Que s'il advenait qu'un conflit vous oppose à un tiers nous prendrions cause pour vous et le Bourbonnais Auvergne.
Que s'il advenait qu'un conflit vous oppose vous, Petitrusse, à sa Majesté Levan III, Roy de France, Souverain du Royaume, nous prendrions cause pour notre Souverain.
J’affirme mon hommage lige pour Sa Majesté, mon Souverain, envers qui mon engagement est entier et premier.

Elle relève alors le regard et rajoute doucement

Joli parcours... Enfin ! Mes félicitations mon Duc.

A présent la rituelle interrogation... Il n'y avait plus qu'à attendre ! baiser ou l'accolade ?Sourire en coin, au vu de sa tenue, nul doute qu'un toute légère accolade serait de mise... et si finalement cette présentation était la solution ?

Le Duc avait bien sur remarqué l'arrivée de l'homme en armes, mais ne savait point qui se trouvait sous cette carcasse de fer.
Devait-il poser sa main sur son épée, au cas ou, on voudrait encore intenter à sa vie? Mais ceci aurait été vu par les nobles présents, et qu'auraient-ils pensés? Que le Duc était un trouillard, non, il ne fallait point montrer une telle image de lui.

Lorsque le heaume fut retiré, le Duc se mit à sourire. S'il devait avoir peur de ce noble, alors, tous les nobles du duché devaient être considérés comme des ennemis.

Ne voullant pas laissé son amie dans une telle posture trop longtemps:

Wonderanny d'Azayes, nous, Petitrusse, seigneur de jaligny, Duc du Bourbonnais Auvergne par la grâce des urnes, acceptons ce jour et devant témoins votre allégeance et vous assurons en retour justice, protection et subsistance pour vous et les vôtres.

Petitrusse s'approcha de Wonderanny.

Mon amie, vous pouvez vous relever.
Es ce que vous accepteriez une aide du Duc?

Le Duc ayant des connaissances militaires, sait qu'il est très dur pour un homme ayant une armure complété, de se relever aisément, lorsque la fatigue est là.

Acceptant l’aide bienveillante de son Duc, vacillant légèrement tout en se relevant, elle fini par retrouver l’équilibre de la posture sur deux pieds. Quitte à s’être fait remarquer, pour une fois elle va poursuivre, la Blanche bien sombre et bien énervée. Mélange de noir et de vert.

Inclinant respectueusement le visage devant son Duc, elle sort de sa métallique boite une missive tachée de sang et lui tend l’annonce du porte parole.

C’est bien de cette aide…

La Dame s’arrête alors net. L’allégeance n’est point finie ! FaVdB, mon cher, tu attendras !
Prunelles fixant son Duc, un peu de rose grignotant lentement ses joues, elle attendra, elle aussi l'ultime conclusion avant de poursuivre.

Le Duc s'approche de son amie et lui offre un baiser vassalique. C'était seulement le second qu'il donnait.
Le Duc était donc très avare pour les baisers. Il fallait vraiment le mériter à ses yeux, pour le recevoir.

Je vous proposais de vous aider à vous relever. Car je sais qu'il n'est point facile d'executer n'importe quel mouvement avec une telle armure.

Qu'es ce que ce papier, froissé, souillé de sang? J'espère que cela n'est pas votre sang? Etes vous blessées?

Retenir pour plus tard… finalement la tenue souillée n’effraye pas certains ducs. Mauvaise technique W ! Un seul avant lui avait osé à bien y penser. Finalement le visage se détend, elle lui sourit.

Non non rassurez vous, je ne suis pas blessée, merci de vous en inquiétez. Pardonnez moi de vous importunez à ce sujet ici, je sais que je ne devrai point mais je n’en ai que pour quelques instants.

Citation :

Oyez, oyez !! Le Duc et son conseil ont adopté le décret suivant sur le remboursement des points de caractéristiques. Par 9 voix Pour et 1 sans avis.

Citation :: Article 1 : Des points de caractéristique Les points de caractéristique perdu lors de combat seront remboursé à base de 9.25 écus par point. Article 2 : Des épées et boucliers Les épées et boucliers détruits durant les combats seront remboursé à hauteur de 200 écus par épée et 70 écus par bouclier. Article 3 : De l'application de présent décret Le présent décret ne peut être appliqué qu'en cas de guerre décidée par le Conseil Ducal. Article 4 : De la mise en oeuvre Il est laissé à l'appréciation du Commissaire au Commerce le soin d'organiser le remboursement. Toutefois il ne pourra le faire qu'en échange de preuve indiscutable.

Pour le Duc Petitrusse et son conseil Noeline de la Fléchère Marigny Porte Parole ducal [RP] Allégeance de la Noblesse de mérite [Novembre 1457] - Page 4 Bajpv4

[RP] Allégeance de la Noblesse de mérite [Novembre 1457] - Page 4 Bajpv4

Mon Duc, il n'est pas dans mes habitudes de demander... je fais une exception ce jour car le temps est compté.
Je vous demande l’application sans délai de ce décret pour trois personnes, ceux ayant été blessés en cette tragique nuit à Bourbon…

Votre geste est noble, nos erreurs en nos terres sont acceptées et pardonnées, les preuves vous avez. Point n’est besoin de plus tourmenter ces trois blessés !
Ma sœur Azzera, restée en arrière, venue de fort fort lointain, défendait les remparts, sous l’attaque dont nous connaissons tous les terribles tenants et aboutissants. Pire ! Leoia et Blluette, Bourbonnais-Auvergnats sont tombés eux aussi … et cela sur nos terres, face à leurs amis, leurs compagnons d’armes.

Je vous demande ce jour la clémence du commissaire au commerce pour organiser le remboursement de ces trois personnes : Leoia, Blluette et Azzera. Pour certains cela a peut être déjà été fait me direz vous, mais en tout cas point encore pour ma soeur qui va repartir vers son lointain domaine, ce jour, demain... Bref, tout bientôt. Quoi qu'il en soit, Mon Duc, faites que les paperasseries administratives soient allégées pour ces trois victimes. Qu’elles soient dédommagées au plus vite et prioritairement.

Le flot de paroles cesse enfin. Regard en coin. Courte pause, plonger les émeraudes dans le regard du souverain.
Silence, elle poursuit.

Je vous remercie par avance, pour le geste que votre clémence voudra bien accorder envers ces trois courageuses victimes.

Baisser la tête, silence des paroles, reste à attendre le geste qui la congédie et annonce ainsi, enfin au suivant !

Thib attend tranquillement son tour, quelques nobles sont prêts et elle sourit en les voyant commencer à avancer et se faire coiffer sur la ligne de départ par un noble plus rapide

Nanny a fait une entrée fracassante .... et bruyante . Doit pas être simple de se mouvoir avec ce tas de ferraille sur le dos . Elle entend la demande de la Dame Blanche, et elle espère que sa requête sera approuvée.

Allons, encore un peu à attendre elle s'installe un peu mieux sur sa chaise, non sans avoir fait un petit signe a Gypsie et Gals un peu plus loin

Ta demande est tout à fait normal.

Je vais en parler de suite au Conseil Ducal, pour savoir ou nous en sommes, car, comme tu peux t'en douter, ce n'est pas à moi, le Duc, de gérer personnellement ceci.
J'espère que nous sommes déjà au courant de ce que l'on doit verser à ces 3 personnes. Si oui, cela devrait aller très très vite.

Sous la couche de crasse qui recouvre le visage de la Blanche, à la réponse de son Duc, une moue de déception se dessine alors.

Bien sur que ce n’etait pas au Duc de gérer ceci, mais à ses yeux cela était bel et bien à lui d’appuyer la demande de remboursement sans paperasserie et prioritairement.

Le sourcil calculateur fait alors son apparition, frétillant d’horreur.
Pour ces gens blessés par le Bourbonnais-Auvergne, on calculait donc encore une somme ?! Ne pouvait on pas faire un package honnête et généreux pour effacer et la douleur et l'erreur ? Trois personnes pouvaient elles ruiner un duché 5 étoiles ? On était si prêt de nos écus pour calculer... Calculer ?!

Là c’est au tour des dents de se serrer quand elle comprend alors… froisser le papier du porte parole dans sa main. A bien comprendre… Voilà donc plus de 40 jours qu’ils étaient alités et rien encore n’avait été fait pour leurs venir en aide ?! Comment cela était il possible ? Aux yeux de ce conseil, ces gens n’étaient il point important ? Si le temps avait manqué pour calculer la somme à leur allouer, que se passerait il quand ceux actuellement en mission allaient à leur tour rentrer ?

Bref, cesser là son raisonnement, ce n’était pas ni le moment ni l’endroit.
Incliner la tête, espérant bien, que malgré tout son Duc irait en parler au Commissaire au Commerce.
Esquisser une légère et maladroite révérence et sans un mot, la boite reprend sa contorsion d’un pas calme pour rejoindre un des bancs en se promettant que dès l’allégeance finie, elle ira pousser plus avant et son inquisition et sa requête.

Vue la moue qu'il pouvait lire sur le visage de son amie, le Duc comprit qu'elle n'était pas satisfaite.
Il se promit de faire accélérer les choses.

Il était pret pour recevoir l'allégence d'un nouveau noble.

Un coup d'oeil sur a droite, un coup d'oeil a gauche, personne n'a l'air de bouger. Thib se lance donc

- Moi, Thibantik de Cérilly, Dame de Cérilly, nous reconnaissons vous Petitrusse, Seigneur de Jaligny, actuel duc du Bourbonnais-Auvergnat, élu par la grâce des urnes comme suzerain.

De ce fait, nous vous devons désormais fidélité (obsequium), aides et services armés (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Petitrusse, Duc du bourbonnenais auvergnat, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous

Que si un conflit venait à vous opposer vous Petitrusse, duc du Bourbonnais-Auvergne, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan III de Normandie, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Le Duc regarde Thib jeter un coup d'oeil à gauche puis à droite puis s'avancer.
Elle dépose un genou à terre puis s'adresse au Duc:

- Moi, Thibantik de Cérilly, Dame de Cérilly, nous reconnaissons vous Petitrusse, Seigneur de Jaligny, actuel duc du Bourbonnais-Auvergnat, élu par la grâce des urnes comme suzerain.

De ce fait, nous vous devons désormais fidélité (obsequium), aides et services armés (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Petitrusse, Duc du bourbonnenais auvergnat, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait à vous opposer vous Petitrusse, duc du Bourbonnais-Auvergne, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan III de Normandie, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Le Duc sourit à Thib.

Thibantik de Cérilly, Dame de Cérilly, nous, Petitrusse, seigneur de jaligny, Duc du Bourbonnais Auvergne par la grâce des urnes, acceptons ce jour et devant témoins votre allégeance et vous assurons en retour justice, protection et subsistance pour vous et les vôtres.

Le Duc se lève et s'approche de Thib. Il attend que celle-ci se relève.

Citation :: Thibantik de Cérilly, Dame de Cérilly, nous, Petitrusse, seigneur de jaligny, Duc du Bourbonnais Auvergne par la grâce des urnes, acceptons ce jour et devant témoins votre allégeance et vous assurons en retour justice, protection et subsistance pour vous et les vôtres

.

Thib, toujours tête baissée, entend le Duc se lever et s'avancer. Un coup d'oeil discret, il est debout devant elle, souriant. Elle se relève donc à son tour . . .

Petitrusse s'approche de Thibantik et lui donne une accolade vassalique.

Je te dis à bientôt dans les rues de Clermont ou dans les couloirs de l'université.

- Merci, votre Grace et à bientôt

Puis Thib retourne à sa place, laissant les autres nobles preter allégeance.

Il semblait que son tour arrivait, FaVdB se présente devant le duc, met un genou à terre, et

Moi, Francis Albéric du Val de Billaude, dit FaVdB, Vicomte d'Écotay, seigneur de Saint Pry, je vous reconnais vous Petitrusse, Seigneur de Jaligny, actuel duc élu du Bourbonnais-Auvergnat, comme mon suzerain pour le fief d'Écotay.

De ce fait, je renouvelle mon serment au trône ducal, je vous dois fidélité (obsequium), aides et services armés (auxilium) et conseil (consilium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, Petitrusse, Duc du Bourbonnais-Auvergne, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Que si un conflit venait à vous opposer vous Petitrusse, duc du Bourbonnais-Auvergne, mon suzerain, à Sa Majesté, Lévan III de Normandie, Roy de France, mon souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

C'était le tour de Favdb, ancien Sénéchal et Mestre de camps de la COBA, et actuellement Connétable du BA, ayant participé aux combats avec son armée sur les routes du Berry.

Francis Albéric du Val de Billaude, dit FaVdB, Vicomte d'Écotay, seigneur de Saint Pry, nous, Petitrusse, seigneur de jaligny, Duc du Bourbonnais Auvergne par la grâce des urnes, acceptons ce jour et devant témoins votre allégeance et vous assurons en retour justice, protection et subsistance pour vous et les vôtres.

Le Duc, en s'approchant de son Connétable, s'aperçu que celui-ci avait de multiples blessures sur les parties du corps apparentes. Inquiet, il se promit de poser la question ce soir au Conseil.
Le Duc attendit que Favdb se relève.

Toujours à genou FaVdB entend les paroles du Duc. Celui-ci s'est avancé pour le geste symbolique scellant l'échange de serment. FaVdB se lève alors.

Petitrusse s'approche de Favdb et lui donne une accolade vassalique.

Je te souhaite bon rétablissement Favdb. Et aussi bon courage pour les prochains jours.
Je ne te retiens pas plus longtemps. Tu dois avoir besoin de repos.

Des missives arrivaient encore. La mi journée était passée et il restait encore quelques heures avant que le soleil ne se couche. Cette journée était toujours aussi longue... Le héraut fut plutôt étonné de voir arriver un certain valet. Cela lui paraissait impossible... Mais lorsque celui-ci lui remit la lettre, le héraut n'en revenait pas. Il la tendit alors au duc régnant.

Voici deux missives. Je vous laisse le soin de répondre en indiquant si vous acceptez oui ou non ces allégeances. Vous remarquerez que sur la première manque le scel...

Nakuneuil a écrit:: De nous, Théobald d'Azayes dict Nakuneuil, Comte de Jublains et Vicomte de Carlat.

A Sa Grâce Petitrusse, duc du Bourbonnais et Auvergne

Respectueuses Salutations,

Nous, Théobald d'Azayes, tenons a vous adresser tout nos vœux de réussite et de prospérité pour votre règne, et vous faisons par la présente, acte d'allégeance.

Nous vous jurons de vous apporter auxillium , consilium, et obsequium pour la durée de votre règne.

Que si un conflit venait vous opposer vous,
sa grâce Petitrusse, duc du Bourbonnais et Auvergne, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que si un conflit venait vous opposer à sa Majesté Levan III, Roy de France, Souverain du Royaume, nous prendrions actes et faits pour lui.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous
que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous, Théobald d'Azayes, avons écrit et ratifié,

En notre hostel alençonnais , le XXIVième jour du mois de novembre de l'an de grâce MCDLVII.

sceau de Nakuneuil

Korydwen & Althiof a écrit:: A sa Grâce Petitrusse, Duc du Bourbonnais-Auvergne,

Par la présente missive, Nous, Korydwen et Althiof de Toggenburg-Marigny, Barons de Cournon d'Auvergne et Seigneurs de Mirefleurs et de Neschers, renouvellons notre allégeance au Duché du Bourbonnais-Auvergne pour les Terres de Cournon d'Auvergne et Mirefleurs qui nous ont été octroyées et vous reconnaissont Vous Petitrusse comme son Duc et notre légitime suzerain.

Nous vous promettons fidélité, aide et conseil.

Que si un conflit venait à éclater entre vous, Petitrusse notre suzerain, et une tierce personne, alors nous jurons de prendre cause pour vous.

Mais que si un conflit venait à éclater entre vous, Petitrusse notre suzerain, et Sa Majesté Levan III Roy de France, alors nous jurons de prendre cause pour lui et contre vous.

Nos bras et nos épées sont au service de notre duché qui nous a tant donné et nous n'oublions pas ce que nous lui devons.

Fait et signé à Bourbon, le 21 novembre MCDLVII,
Korydwen & Althiof de Toggenburg-Marigny,

Petitrusse s'installe pour rédiger les réponses, mais, premier soucis, la première missive n'a pas de scel.
Il se retourne vers Auvergne.

Auvergne,

j'ai un léger problème. Il n'y a pas de scel sur la première missive, et comme je ne connais pas personnellement le noble, je ne reconnais donc pas son écriture.
Comment cela se passe?

Le héraut hocha la tête. L'interrogation ducale était légitime, il avait lui même été très surpris à la lecture de la missive du Pair Theobald sorti de chez les moines après plus d'un an de réclusion. C'était tout à fait normal.

Vous avez plusieurs choix, soit vous envoyez missive à la personne en demandant à ce que la présente allégeance soit scellée convenablement, afin de prouver son expéditeur, soit vous acceptez l'allégeance en notifiant qu'il n'y a pas eu de scel confirmant l'identité, soit vous demandez confirmation de l'écriture de la personne, je suis sûr que sa tante et compaire Alivianne d'Azayes ou Wonderanny d'Azayes reconnaîtront son écriture, soit vous demandez une destitution pour cette allégeance, dans ce cas, il faudra que vous rédigiez une missive à l'intention du Roy d'Arme le demandant.

Durant l'échange en le héraut Auvergne et le Duc, FaVdB s'inclina à nouveau. Il avait à faire aussi il se retira discrètement.

Course folle quotidienne d'un bureau à l'autre, de la mairie de Murat à Clermont...
Mais Clothilde n'en avait pas pour autant oublié que ce jour était celui du renouvellement d'allégeance au Duché représenté par son nouveau Duc.

Sortant de la Prévôté, la Dame de Laveissière et de Bost se dirigea donc vers la salle du trône.
La salle était déjà fort peuplée, la jeune femme salua deci delà les personnes qu'elle connaissait, et se rapprocha du trône, se préparant à renouveler son allégeance le moment venu.

Sa Grâce Petitrusse semblait en grande conversation avec "Auvergne", aussi Clothilde attendit-elle sagement et discrètement.

Je vous remercie Auvergne. Je vais lui envoyer une missive.

Petitrusse se retourne vers Clothilde.

Bonjour Clothilde. Je suis pret à t'écouter.

Le Duc s'installe sur le trône.

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