[Mai 1457]Un jour, en Bourbonnais Auvergne...

Hôtel de la Duchesse de Penthièvre Balsac - Clermont

Arrivée la veille de Mauriac, la duchesse s'était levée à l'aube ce matin là. Bien sûr, cela était courant à l'époque, dans l'temps... Aujourd'hui, l'envie lui manquant souvent, la Douce profitait du confort de son lit de baldaquin pour lire, rêvasser, écrire, se levant bien tard. Mais ce matin, la tâche l'attendait à Clermont. Tâche dont elle s'adonnait toujours avec autant de plaisir. Elle gardait toujours une certaine fierté d'oeuvrer pour l'Ordre du Mérite, pour son duché, pour le Bourbonnais, pour l'Auvergne aussi.

C'est à l'aube, donc, qu'elle sortit de son édredon épais pour le "pomponnage en règle" comme aimait la taquiner Melkio. Ainsi, 3 heures plus tard elle était enfin lavée, habillée richement (elle n'avait peu d'occasions, hormis pendant les voyages chez son angevin de vicomte de porter la couronne), coiffer.
Robe de taffetas pourpre impeccablement ceintrée, couronne sur le front, cheveux lui tombant sur les reins, elle n'était pas mécontente du résultat.

Château de Clermont - Salle des Festivités

Ses suivantes et servants sur les talons, la Duchesse arpentait les couloirs du château en direction de la Salle reservée à l'Ordre qu'elle servait, s'inquiétant en chemin des préparatifs auprès d'un valet qui courrait derrière elle.
Les invitations avaient bien été envoyées, les cuisines travaillaient à bon régime, les médailles étaient...Les médailles...Par Aristote, les médailles !!

Annatole ! Courrez chercher les médailles, votre vie en dépend !

Le dit Annatole blémit et, sans demander son reste, priant Aristote et tous ses saints, se dirigea à une vitesse vertigineuse vers le coffre de la SAlle de l'Ordre du mérite où la duchesse avait rangé les médailles et parchemins à distribuer ce jour.
Tout, si ce n'est ce petit détail médailleux, était enfin prêt à recevoir les convives.

Tribunal de Clermont, bureau du Juge:

Messire Fabien, une missive de la Duchesse Thémis de Penthièvre-Balsac!

Le valet ressortit aussi vite qu'il était entré, non sans avoir déposé sur le bureau du Juge la fameuse missive.
Tiens, des nouvelles de sa cousine Thémis, il en avait bien peu depuis un certain temps. Se pourrait-il qu'elle ne sache pas que Noeline a enfanté? Il ne le saurait qu'en se rendant à la cérémonie de remise des médailles de l'Ordre du Mérite, que sa trop discrète presqu'amie avait eu soin de préparer, pour le BA.
Alors comme cela le Duché allait compter de nouveaux membres parmi l'OdM, une bien bonne nouvelle, les méritants devaient être récompensés.
C'est donc avec entrain et dans l'espoir d'entrapercevoir Thémis que Fabien se rendit à la Salle des fêtes de l'OdM, qui avait été richement parée pour l'occasion.
Il s'y rendit sans son habit de Juge, mais en ayant pris soin d'enfiler son pourpoint des beaux jours, pour ne pas dépareiller.

Salle des festivités de l'OdM:

Un autre valet se saisit de son mantel à l'entrée, et l'invita à franchir la porte. Se trouvaient dans la salle Themis et une horde de domestiques.

Toujours bien accompagnée... dit-il pour lui même.

D'un pas assuré, et une fois que celle-ci eut semblé avoir donné toutes les directives adéquates, il se dirigea vers la Penthièvre sa cousine.
Après les révérences d'usage, il dit:

Thémis, je suis si heureux de te revoir, et même si j'attendais une missive un peu plus personnelle, je suis bien aise d'avoir à nouveau l'occasion de côtoyer celle dont la compagnie se fait d'autant plus rare et précieuse, ces temps-ci.

Il afficha un sourire taquin.

Mairie de Clermont

Benchichi avait reçu une missive de dame themis pour assister à la remise des médailles de l'OdM du BA. C'était la première fois qu'il était invité, et il en été ravi. Cette cérémonie allait lui changer les idées, de plus il avait hâte de voir les nouveaux admis, avec espoir d'y voir le nom de son ami, qui le méritait

Il mit fin à ses dossiers pour se rendre aux festivités

Annatole arriva en courant, les bras très chargés. Et ce qui devait arriver arriva...forcément...Annatole s'étala de tout son long, répandant au sol les parchemins éparpillés, dans un désordre qui horrifia la Duchesse qui en perdrait presque sa douceur dicte pour le coup !
Elle ferma doucement les yeux quand un collier, hors de son précieux coffret, vint rouler tout près des escarpins de la duchesse.
Les lèvres pincées, les yeux plissés, Themis foudroya le valet du regard qui se répandit en excuses, plus plates les unes que les autres. Bafouillant, tentant maladroitement de ramasser avec l'aide de serviteurs les parchemins, Annatole devint pivoine.

Fabien la rejoignit sur ces entrefaits et Themis se retourna vers lui, envoyant un dernier regard de dédain au malheureux.

Mon cher cousin !

je suis bien aise d'avoir à nouveau l'occasion de côtoyer celle dont la compagnie se fait d'autant plus rare et précieuse, ces temps-ci.

La remarque fit sourire Themis.

Oui, tu as raison, je me fais rare. Tu sais...L'Anjou est un beau duché, rajouta-t'elle, un clin d'oeil malicieux en sus.
J'espère que tu te portes bien mon cher. Ainsi que Noelline que j'espère voir ce soir !

Elle salua le maire de Clermont, endimanché. Autant de visages qu'elle n'avait plus eu l'occasion de croiser.

[Salle des festivités du Château]

C'est toute intimidée que Sakura fit son entrée.
La jeune femme se fit toute petite et discrète mais salua les invités présents.
Mais malgré son envie de passer inaperçue, elle n'avait pu résister à l'invitation, la première, pour assister à cette célèbre cérémonie de remises de médailles de l'Ordre Du Mérite.

Elle avait fait de sérieux efforts vestimentaires pour l'occasion: robe de velours grenat, une ceinture très fine en argent à la taille, un simple peigne d'ivoire glissé dans ses longs cheveux laissés libres et de longues boucles d'oreilles tout en longueur, en argent également.
Elle qui était plus habituée à une simple jupe se sentait un peu déplacée dans cette tenue, et son épée lui manquait.

Mais le moment promettait d'être mémorable à en juger par la décoration de la salle et les personnes présentes dont elle reconnaissait certains visages pour les avoir anonymement croisé un jour.
Elle se tordit le cou pour trouver un visage familier mais n'en trouva aucun.
Elle profita donc de ce laps de temps pour admirer à loisir les riches tenues et somptueuses décoration de la célèbre salle.

Sur les routes du duché

Un cheval arriva au trot vers son armée, un homme le montait, en faisant de grand signe dans leurs directions. Lap est son armée le repérant de suite, fit arrêter son armée pour l'attendre. Une chose était sur c'est que c'était pas un bandit, sinon il ferait pas autant d'effort pour être vu. Arrivée devant ces hommes, il demande le Sénéchal Lap, il avait une missive à lui remettre.

Lap prit connaissance de la lettre que lui envoyé la Duchesse Thémis de Penthièvre-Balsac. Elle fit faire demi-tour à son armée et prit la direction de Clermont sur le champs.

Château de Clermont - Salle des Festivités

Elle avait prit le temps de prendre un bain et de se changer. Elle avait revêtu une robe mauve avant de se présenter au château de Clermont et d'entrer dans la salle. Elle s'avança vers les personnes présentent. Arrivée à leur hauteur, elle fit une révérence

- Bonjour Duchesse de Penthièvre-Balsac, Bonjour Messire Fabien.

Elle vit une femme qui paraissait tout aussi intimidé qu'elle. Elle se dirigea vers elle.

- Bonjour Madame.

[Salle des festivités]

Prévenue par un pigeon de la duchesse Themis, que une cérémonie aller avoir lieu pour les fameuses médailles du mérites. Un peu intimidé la brunette avait la décision de s'y rendre.

Elle aperçut au lloin son amie Sakura mais hurler ferait pas bonne impression et courrir après avec sa longue robe encore moins. C'est avec élégance qu'elle arriva discrètement dans la pièce. Saluant la duchesse d'une courbette puis le juge.

Un signe de tête au maire de Clermont et la sénéchal Lap. Puis elle s'approcha de son amie qui s'était mise à l'écart. Lui chuchota un petit bonjour.

Les balades en Anjou avaient sans doute fait oublier à la Duchesse de passer dire bonjour de temps à autres à son fils, et si la dame se montrait possessive à l'excès envers son fils, il en était sans doute de même dans l'autre sens. C'est donc à la fois réjoui de revoir sa mère et vexé de n'avoir pu profiter de sa présence avant les autres que le jeune Balsac, tout de rouge vêtu, comme à son habitude, entra dans la salle. Salle qui avait été magnifiquement décorée pour l'occasion, à n'en pas douter.

Le jeune Balsac eut tout de même le temps d'entendre au loin les paroles de sa mère concernant l'Anjou et, réprimant quelque nausée trop voyante pour ne pas être feinte, il continua à avancer en direction de la Duchesse et de son quart de tiers de demi-cousin qui bavardaient tous deux.

L'Anjou n'est que terre viciée, et je suis bien surpris de te voir en revenir de si bonne santé.

Il prit alors un air théâtral, relevant le menton, avançant d'un pas sûr et affirmé.

M'est avis que votre Angevin ne l'est pas vraiment, il doit vous balader en Touraine sans vous en informer, Duchesse.

Un sourire s'afficha sur son visage. La Touraine, terre de sa naissance, n'avait jamais vraiment quitté son coeur. Il fit signe à son fidèle Lahire de déguerpir pendant que les retrouvailles se poursuivaient.

Voilà qui fait un bien fou de te revoir ! Espérons que tu resteras un peu avant de repartir...

Dans un rare geste d'affection, il vint déposer un baiser sur la joue de Thémis.

Val1 était à son bureau quand un page vint lui transmetre une missive. Il repartit sans un mot ou presque. Lecture du mot, tiens l'OdM, une cérémonie. Il faudrait voir qui serait nommé et médaillé. Heure, lieu, ok, pas loin. Val1 finit donc son travail et se leva, il se dégourdit les jambes, fema et scella son feuillet et sortit.

Il ariva rapidement dans les salles des festivités déjà du monde, il reconnut rapidement la maîtresse des lieux avec un horde de valets.Il y avait ensuite plusieurs personnes, rconnaissant lap et Fabien, il les salua et se retira un moment, des valets lui transmettaient de documents importants.

[Salle des Fêtes]

Sakura sursauta légèrement quand une Dame vint la saluer, l'air aussi impressionnée qu'elle.

"Bonjour Madame. Je me présente, Sakura, de Montluçon."

Voir cette jeune femme la rassurait quelque peu, bien qu'elle sembla plus habituée qu'elle à ce genre de réception.

"Hmm c'est la première fois que je suis conviée à ce genre de cérémonie et je ne sais pas trop ce que je suis censée faire ou dire", lui chuchota-t-elle," alors corrigez-moi si je fais la moindre erreur s'il vous plait", ajouta-t-elle avec un sourire engageant.

Sur ces entrefaites, elle entendit un léger "Bonjour" tout près d'elle... Seve... toute élégante ce soir!
Elle salua son amie à son tour et lui fit une bise discrète.

"Comment vas-tu ma belle?"

Puis regardant alternativement les deux jeunes femmes, elle demanda:

"Euh, vous vous connaissez peut-être?"

Après avoir saluer les nouveaux venus d'un mouvement de tête, Dame Lap d'un chaleureusement sourire, une voix s'éleva dans son dos. Une voix tant aimée, tant désirée, qu'un frisson la traversa. Bref mouvement vers lui et dans la seconde le tint contre elle, très fort, à l'étouffer presque.

Mon fils, ma vie ... Sais-tu que tu à quel point tu as manqué à ta pauvre mère? lui chuchota t'elle à l'oreille.

La mort de Melkio d'abord, de son Selaven ensuite et de son père récemment avaient condamné la Duchesse a enfouir ses sentiments. Mais ces retrouvailles adoucissaient tous ces mauvais souvenirs. C'est ainsi qu'elle le tint fort contre elle, oublier un instant l'endroit où elle se trouvait et les personnes qui les entouraient.

Mon petit ange...Mais dis-moi...tu ne te nourris pas ! S'exclama t'elle après avoir passé une main sur le ventre de son seigneur de fils.
Elle fronça les sourcils.
- Y aurait-il une femme - prononçant ce dernier mot en une moue de dégout - là-dessous??

Le jeune Balsac, à demi étouffé par l'accolade, ne put s'empêcher de répondre sur un ton surpris.
- Une femme ?
- Une femme ! ajouta la Duchesse sur un ton ferme.

C'était pas le moment pour dire une connerie là...

- Je crois que la seule raison de ce manque d'appétit est de n'avoir point reçu de nouvelles les derniers temps.

Des femmes, il y en avait tellement partout, mais encore fallait-il trouver celle qui convenait, tant à lui qu'à sa mère. Et celle à qui il conviendrait, et à qui Thémis ne ferait pas peur. Pas une mince affaire, et puis il avait encore le temps de chercher. Quel dommage que la seule femme qu'il eut jamais aimé ne soit autre que sa mère.

- Qui plus est, Mathilde est tombée malade et c'est un autre cuisinier qui nous fait une tambouille horrible à base de légumes exclusivement... Un visionnaire sans doute, mais a-t-on seulement idée ?

Il leva les yeux dans un signe de désespoir profond, pensant à ces si bons et riches repas que préparaient la Grosse Mathilde à Mauriac. Peut-être qu'après avoir goûté à tout cela, la Duchesse reverrait-elle le nouveau cuistot.

je suis très honorée de votre invitation et vous remercie infiniment, c'est la première fois que je suis sollicitée a une si belle cérémonie!
Recevez mes salutations les plus distinguées.
GENTSAND

Rassurée sur une non présence féminie, Themis soupira. En son fort intérieur, Themis pensait bien qu'aucune femme ne pourrait lui voler son fils...Mais on n'est jamais à l'abris ! Elle prit la main de son fils dans la sienne, bien décider à ne pas la lâcher de la soirée.

Il faut remédier à cela et prestement envoyer un médicastre digne de ce nom à notre Mathilde... As-tu vu ta soeur? Sans doute doit-elle trainer près du buffet. Elle...elle ne se laisse pas mourir de faim !
Nous sommes revenues de Saumur tard dans la soirée, le voyage est long...

La salle se remplissait lentement mais surement, ce qui ravit la duchesse.

Ohh !! Un pigeon qui arrive pour délivrer un message privée au jeune Maréchal de Murat. Ou plutôt une invitation. Enfin, peu importe. La signature était celle de Thémis, une Dame d'exception, qui faisait vivre le Duché depuis bien longtemps déjà. Mais c'était surtout la signature d'une très grande amie.
Cette invitation concernait l'Ordre du Mérite, et Lucaa serait honteux de la refuser.

L'ancien Procureur arrive dans cette fameuse salle. Elle commençait à bien se remplir. Connaissant pas mal de monde, il les salua un par un.

Puis voyant que Thémis avait finit de discuter, il se rapprocha d'elle afin de pouvoir la saluer comme il se devait avec une révérence. Certes une révérence maladroite, mais Lucaa ne dormait pas beaucoup. Et cela devait se voir. Qu'importe, il lui sourit avant de parler avec une voix douce.

- Bonjour Thémis.
Tu ne peux même pas t'imaginer comme je suis heureux de te voir. Cela faisait vraiment trop longtemps Comment vas-tu ? Bien je suppose. Comme toujours d'ailleurs. Tu as tout le temps une pêche d'enfer

Il rigola. Il aurait bien aimé la serrer dans ses bras. Mais devant tout les autres invités, cela n'allait pas trop le faire.
Sa présence lui apportait sérénité et harmonie. Il ne pouvait l'expliquer.

[HRP] Désolé, j'ai été trop lent à répondre, les joueurs de Thémis et Semias. Veuillez m'excuser ^^ Mon post passera après votre discussion Wink

[/HRP]

Le soldat Worwick se rendit à la salle des fêtes.
Il avait été convié à une remise de décoration par la duchesse Thémis.
Cette femme l'avait impressionné par sa prestence lorsqu'elle avait dirigé le duché, il y a maintenant quelque temps.
Il avait énormément de respect pour cette personne.

Le conseiller militaire salua les personnes déjà présentes et en particulier le sénéchal Lap, messire Val1 et le chef maréchal Lucaa.
Il était impatient de voir qui serait récompensé cette fois ci.

Une missive, encore une. Sera t'elle annonciatrice de tristesse, de bonheur ou laissera t'elle derrière elle l'inquiètude.

Le bonheur des premiers jours en Bourbonnais-Auvergne venait de s'estomper la veille.

Elle ouvrit la lettre et la surprise fut faite. Elle était invité à recevoir le collier de l'Ordre du Mérite Arverne. Elle s'était excusé la première fois de ne pouvoir le recevoir sachant qu'elle était en déplacement. Aujourd'hui, elle était en BA, et pensait que cette remise ne serait pas faite en raison du peu de présence de la jeune femme dans le Duché depuis un moment. Une absence, qui deviendrait définitive cela dit.

Elle arriva donc à l'endroit indiqué dans la lettre. Depuis que Lanfeust était Duc, un chantier de construction au niveau du Château avait été effectué. Le Duché grandissait de nouvelle idée. Dommage que la jeune femme ne fut plus propriétaire de l'échoppe où elle employait des jeunes filles aux doigts de fées, elle aurait participé dans la manufacture de Luern. C'était une très bonne idée. Ivrel était riche en idée. Depuis les postes arvennes qui avait été un succès, Naluria attendait le prochain projet d'Ivrel, et elle ne fut pas déçu.

Elle entra, un peu intimidé finalement. Non pas par la pièce ou la cérémonie, mais plus par les visages qu'elle ne connaissait pas. Elle réajusta sa robe en soie orange, légère et fluide et alla rejoindre Val1.Elle ne l'avait pas revu depuis un moment, et sa présence était pour Naluria, toujours une joie.

Elle s'approcha et le salua.

Bonsoir Val1, comment vas tu ?

Elle lui sourit tendrement.

Le nez dans un dossier, et un oeil sur un rapport, la toute jeune épousée planchait et tentait de rattraper un brin le retard qu'elle avait accumulé du fait de ses noces. Oh moment si merveilleux qui la comblait d'ailleurs en tout point, mais qui n'arrangeait pas ses rapports.
C'est dans son bureau qu'un garde du château vint la trouver pour lui porter une lettre.

Intriguée la jeune femme décacheta la missive scellée et n'y comprit rien.
Relisant une nouvelle fois les mots, admirant la signature nette et élégante ... Elle était invitée à se rendre en salle des fêtes pour assister aux nouvelles remises de l'Ordre du Mérite. Évidemment c'était toujours un immense plaisir que d'assister à ces cérémonies, mais diantre, elle n'était pas sure de saisir le sens de la missive.

Et là ... cruel dilemme qui s'offrait à elle, irait-elle ? ou n'irait-elle pas ?

La curiosité la poussait à s'y rendre. Mais d'un autre côté ...
Oh et puis zut, elle aurait ainsi le plaisir de croiser certaines personnes et puis, elle saurait ainsi qui seraient méritant dans leur Duché.

Laissant de côté son travail, réajustant sa délicieuse tenue de maréchale thiernoise, la jeune femme parcouru le château à la recherche de la salle des fêtes. Arrivée sur place, elle put constater agréablement qu'il y avait grand monde. Beths se mit alors à sourire et à saluer discrètement les personnes qu'elle pouvait connaitre ... maréchaux, douaniers, soldats pour la plupart.

Alors que la belle Sakura discutait avec Dame Lap que Seve avait interrompu un peu confuse et rougissante.

Euh excusez moi Bonjour Dame Lap, Coucou ma belle, effectivement je connais un peu Dame Lap elle fut maire de Clemont et œuvre pour l'armée du duché.

Elle regarda autour d'elle la brunette fut surprise de voir autant de monde et du monde qui plus est...Un sourire aux nouveaux qu'elle connaissait Lucaa et Beths...A qui elle fit un petit signe de main

Vous allez bien sinon Mesdames ? Une belle cérémonie en perspective une première pour moi.

Depuis qu'elle avait épousé Jazon, Gypsie se sentait presque partout en famille car où qu'elle aille se trouvait toujours un Marigny. Bientôt comme les d'Azayes, un derrière chaque buisson.

Ainsi en arrivant dans la toute nouvelle pièce, elle salua Fabien, Themis à qui elle fit une grosse bise, depuis si longtemps elles ne s'étaient vues. Coupant même la discussion fort intéressante entre la mère et le fils qu'elle salua également.

Bonjour Themis, Bonjour Semias. Contente de vous voir tous les deux, et en pleine forme en plus.

Elle avait choisi une robe rouge andrinople pour l'occasion, manches et cols contrastant par la blancheur de la fine dentelle. Plusieurs personnes élégament vêtues, des gens connus et inconnus qu'elle gratifia d'un sourire et d'une inclinaison de la tête.

Puis Gypsie attendit que les promus du printemps arrivent, heureuse de voir plusieurs de ses amis qui porteraient bientôt le collier du mérite. Se rappelant, à jamais, son arrivée dans la fameuse chambre, le même jour que la regrettée Amadeus.

Bureau des douaniers - Montpeniser

Pendant qu'elle mettait un peu d'ordre dans son bureau, Britagna reçu la visite du préposé au courrier. Il lui donna prestement une missive de Duchesse de Penthièvre Balsac.
Elle fût heureuse de voir que de nouveaux méritant allaient recevoir une médaille.
La douanière, pour répondre à cette invitation, se précipita chez elle pour se parer de ses plus beaux atours. Sauta sur sa jument et pris la direction de la Capitale.

Château de Clermont - Salle de réception

Arrivée à Clermont, Britagna se dirigea donc vers le château pour festoyer en companie de ses camarades. Elle salua quelques personnes puis se tourna vers la Duchesse :

Bien le bonsoir, Dame Themis. Ravis de vous revoir dit-elle avec un grand sourire. Force est de constater que vous avez toujours une grande dexterité dans l'organisation de banquets !
On y est toujours agréablement reçu. Ce sont nos médaillés qui doivent être les plus heureux !!!

S'en suivis quelques brefs paroles puis, laisant Dame Themis retourner à l'acueil de ses convives et amis, Britagna se dirigea vers le buffet où lui tendait à coupe ouverte, un peu de vin du pays.

Aurillac chez eux

Un message arriva porté par un pigeon des plus élégants .... elle ne reconnu pas de suite d'où il provenait.
En détachant le petit rouleau la brume de son esprit fatigué s'éclaircit ... Thémis ! Bon sang ! Ses yeux parcoururent les quelques lignes ... invitation ... cérémonie pour la remise de l'Ordre du Mérite ... ce soir ?!!!!
Elle irait c'était sans hésitation, elle venait juste de rendre les clés de la mairie le jour même, Albine sa fillette était entre les mains de la nourrice, Fabien était à Clermont déjà, rien ne la retenait plus.
Il fallait juste trouver une tenue appropriée, laisser les instruction pour l'enfant, faire préparer un attellage ....

Clermont Salle des Fêtes de l'OdM

En entrant dans la Salle, Noeline se trouva nez à nez avec un grand nombre de figures connues qu' elle salua en passant.
Elle aperçu Fabien déjà sur place non loin de la Duchesse. La famille était présente ce soir, Semias, Gypsie, elle s'en rejouit.

Chère Thémis je suis très heureuse de vous revoir, il me semble que cela fait bien longtemps n'est ce pas ? Comment vous portez vous ?
En tous cas cette cérémonie est toujours parfaitement conduite, je ne doute pas que ce soir encore nous aurons des médaillés digne de ce nom.
Merci de nous y avoir convié

Grande gueule Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 21/07/2008

[i]un message discret, presque un ordre. Elégie avait soupiré, mais les occasiosn de revoir sa mère étaient sir rares. Qu'allait elle faire en cette nouvelle galère. Trainant des pieds, elle entra dans la salle où quelques convives étaient déjà placés. Un coup d'oeil à l'un ou l'autre .. Semias, son jumeau fort à son aise, les autres plus volontiers se laissant oublier.

La jeune fille s'avança vers sa mère tendant un front désirant un baiser maternel et affectueux meme si leurs dernières conversations avaient été plutot houleuses, les amours d'Elegie ne convenant pas à sa mère, elle tendit tout de même le front en signe de respect. Un coup d'oeil à son belâtre de frère. Un soupir en sa direction, suivi d'un chuchoti : tkt pas Semias, aujourd'hui est ainsi.. mais demain .. ??

Le baiser marternel s'etait fait froid même si'il s'etait attardé en chaleur sur son front. Elle savait que malgré tout leur famille resterait unie et ceux qui en juraient la perte se casserient les dents.

bon .. odm . ordre du mérite .. bon .. jusque là ça va ..

Elle avait passée la nuit avec son groupe à veiller sur le sommeil des Aurillacois et tôt ce matin là, elle se tenait au poste de Douane. Lorsqu’elle eu terminée son rapport, elle passa rapidement chez elle pour se changer. Dans la chambre, elle échangea sa tenue de Maréchale contre celle de Chancelière avant de partir au galop vers Clermont.

Après être passée au Conseil, elle continua son chemin jusqu’à la Chancellerie. Passage dans différents bureaux, arpentant les couloirs de long en large pour terminer sa course dans le sien.

La porte fermée, elle s’installa dans son fauteuil, bien au fond, la tête contre le dossier, ses mains posées de chaque côté, caressant doucement le doux velours des accoudoirs.
Ahhh, un instant de repos, elle resta ainsi un instant, mais son esprit était déjà tiraillé ailleurs, vers les négociations en cours, les préparatifs de la prochaine fête, les derniers traités à vérifier…
Natafael sursauta lorsqu’elle entendit frapper à la porte.
Entrez !
Un valet apparut et lui apporta une missive. Nata le remercia et déroula le parchemin.

Un sourire éclaira son visage lorsqu’elle vit la belle et délicate signature de Thémis. Avoir des nouvelles de la Duchesse la réjouissait toujours.
Elle parcourut rapidement quelques lignes… une invitation pour la Cérémonie de l’Ordre du Mérite.
Quelques lignes encore, puis … Nata se leva d’un bond !
Ce soir ? Plus le temps de se poser des questions, il fallait se dépêcher, trouver une robe.
Elle laissa le parchemin sur son bureau et fila dans la pièce à côté.

Elle choisit une robe bleue et serra sa taille avec une ceinture de soie joliment brodée.
Avant de partir, elle prit dans un des bouquets qui ornait son bureau, quelques fleurs et, comme d’habitude, les piqua dans sa longue chevelure. Face au miroir, elle regarda son reflet, pinça ses pommettes pour les faire rosir légèrement, bah, ça ira bien, un p’tit sourire et hop, elle quitta le bureau.

Salle des Festivités

Nata entra dans la Salle merveilleusement décorée. Elle se faufila parmi les invités afin d’aller saluer Thémis. En passant, elle fit un signe de la main à Val et Naluria qui discutaient ensemble non loin, lança des bonjours et des sourires à ses collègues et amis, elle ira les voir ensuite.

Arrivée près de la Duchesse, Nata sourit et salua Elégie et Semias qui se trouvaient à ses côtés.
Devant Thémis, elle inclina respectueusement la tête
Bonjour Duchesse, je suis ravie de vous revoir. Comment allez-vous ?
Je vous remercie pour votre lettre
Elle sourit à Thémis et se tourna vers Noéline
Bonjour ma chère Filleule, tu es ravissante. Fabien, t’a-t-il dit que nous nous sommes croisés hier avec la petite Albine ? Elle est adorable !

Lap sourit à la jeune femme, bien au moins elle serait 2 à ne point être sur d'elle pour cette soirée.

- enchantée Dame Sakura, je suis Lap de Clermont

Puis baissant le ton

- pour tout vous dire, je ne suis guère une grande coutumière de ce genre de festivité non plus, ce pourquoi je ne suis pas sur d'être de bon conseil. Je suis plus habituée à la solitude, la marche sur les routes de notre duché.

Elle aperçu Seve et lui rendit son signe de tête, apparemment les deux femmes se connaissaient, elle prit donc la décision de s'éloigner.

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