[RP] Anoblissements ducaux

Elle attendait la cérémonie pour Marty, elle esquissa un sourire, il le méritait, ironie des choses faite par Lanfeust. Ce qui la faisait d'autant plus sourire. Elle regardait le début de la cérémonie avec attention, elle était la en tant que représentante du Duché, Dame peut être aussi. Souvenir de la sienne, quand elle s'était mise à genoux prêtant allégeance à Galswinthe, depuis elle essayait de représenter son domaine attribuéavec fierté. Elle sortit de sa rêverie quand Valexan vint l'alpaguer.

Bonjour à toi, il me semblait défaillir. Alors je lui porte soutien.

Elle haussa un sourcil, elle avait oublié qu’il avait récupéré le fief de feue sa marraine faisant d’Alivianne sa suzeraine. Elle était pas prête d’accepter certaines choses, têtue, bornée, oui on lui reprochait souvent. Ne pas faire dans la dentelle non plus.
Elle suivit tout de même Valexan, elle le considérait comme de sa famille. Un protecteur sans nul doute au cœur sur la main. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui et à n’importe quel instant. Elle alla se placer près de Natafael. Un sourire à une de ses très bonne aide à la prévoté.

Elle sentait tout de même le regard de Valexan se poser de temps en temps.

Le cri que fit retentir Beths ou plutôt le râle, eut pour effet de faire tourner quelques têtes et surtout de lui faire penser à d'autres choses que ses propres soucis. Elle aimait taquiner son amie et cela marchait à tous les coups sauf que cette fois-ci, Beths avait eu une arme redoutable à lui montrer qui la décontenança. Fort heureusement, sans le savoir, Leg était venue à son secours et Bettym de surrenchérir instantannément, espérant que son visage ne l'avait pas trahi quand elle avait vu les anneaux artisanaux.

Ah ! mais tu avais tout prévu ! jetant un coup d'oeil aux bagues, à Leg puis à Beths... Tu vas même lui offrir ces magnifiques bijoux à Sa Grâce pour parfaire ton allégeance ! Délicate attention, n'est-ce pas Leg ?

Devant la mine déconfite de la maréchale Thiernoise, elle sut qu'elle avait marqué encore un point. Le plaisir qu'elle éprouvait à cet instant lui faisait un bien fou. Mais cette petite vengeance amicale allait vite la faire déchantée. Une fois les cérémonies terminées, elle s'en irait de nouveau, se cloîterait pour ne plus être que l'ombre d'elle-même tant la honte était présente. En y pensant, elle posa machinalement la main sur son ventre. Mais quand elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire, un malaise s'empara d'elle. Elle attrapa un pan de sa robe améthyste et noire, prête à partir...

Je... Vous... Vous croyez qu'il y en a encore pour longtemps ? fit-elle à ses amies. Je ne me sens pas très bien... soupira-t-elle, la ride marquée entre ses sourcils indiquant qu'elle était inquiète ou souffrante...

Concentrée, Nynaève suivait les échanges des deux protagonistes, sortant de son dossier le contreseing préparé par le Roy d’arme en salle des caducées. Elle sentait bien un peu de tension entre les deux hommes, et mesurait qu’ici comme ailleurs la politique jouait son rôle destructeur…
Un instant, elle soupira…
Elle avait dépassé cela depuis longtemps déjà...
Son esprit, un moment vagabond, revint très vite au positif de la situation.
Elle était là pour l’anoblissement, d’un homme qu’elle estimait de par la valeur de son travail à l’hérauderie Royale et son escapade avec son futur mari, loin de leurs propres soucis lui avait mis du baume au cœur.
Un instant, son regard s’attarda sur le fauconnier doux et caressant.
Il avait sa vie entre ses mains... il en était conscient et lui prouvait à chaque instant la profondeur de son amour.

Lorsque le Duc donna l’accolade au nouveau Baron, elle se s’approcha de lui …

Messire, de par ce serment prêté et rendu, vous voilà propriétaires de nouvelles terres et feudataire du Bourbonnais-Auvergne, au rang de Baron de Villemontée.

Puissiez-vous servir encore longtemps cette terre qui est la notre avec honneur et abnégation comme vous l’avez fait jusqu’ici…

Voici, Votre grâce, votre patente et vos armes…

Citation :

Nous, LeGueux d'Alanha, dit Montjoie, Roy d'Armes et Pair de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Qu'après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messer Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy, Seigneur de Terves et de Gondole, proposée par Messer Thibaud-Xavier de Ludgarès, dict Tixlu, Pair de France, Duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et d'Herment, Seigneur de Commières et de Saint-Saturnin, alors Duc du Bourbonnais-Auvergne.

Qu'en conséquence, Messer Martymcfly se voit octroyer le fief de Villemontée, fief élevé en Baronnie.

Qu'il devient donc Baron de Villemontée, et portera d’azur, au chef denché d’or, chargé d’un lyon léopardé de sable, lampassé et armé de gueules, soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo seten de setembre de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le septième de septembre de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Inclinant légèrement la tête, un sourire aux lèvres, la jeune femme remit à son confrère le parchemin attestant de son nouveau rang.
Son rôle officiel icelieu s’achevait, elle cédait la place à Auvergne qui allait poursuivre la cérémonie.
Aussi alla-t-elle rejoindre Gérault, le frôlant au passage.
Doucement, elle glissa sa main dans la sienne… pas question de repartir tout de suite, elle voulait assister à la suite de la cérémonie.

Près du trône, le premier échange venait de se terminer. Marty venait d’être anobli Baron. Mais ce n’était pas terminé ! Il prit les armes et la patente remis par Dauphiné qu’il remercia sincèrement.

Merci infiniment d’avoir été le témoin héraldique pour cette cérémonie. Si vous souhaitez assister à la suite, vous le pouvez, à moins que vous ayez d’autres obligations en Lyonnais-Dauphiné, ce que je comprendrais. Votre présence a illuminé la salle du trône de surcroît.

Un petit compliment, ça fait jamais de mal… Sa collègue avait décidé de rester pour la suite des événements… Car il y avait une suite !

A présent, place à la suite… Deux vaillants et méritants citoyens du Bourbonnais-Auvergne vont venir ployer le genou devant le duc afin de recevoir l’octroi d’un fief de mérite.

Marty prit une grande inspiration… Il allait essayer de faire deviner de qui il s’agissait…

Pour cet anoblissement, je vais appeler un ancien maire et ancien conseiller ducal… Il est présent dans cette salle…

Certains se regardent, c’est qu’il y en avait pas mal assis dans l’assemblée…

C’est un homme… un ancien soldat… multimédaillé…

Là, ça se précisait…

Il est également professeur à l’université du Bourbonnais-Auvergne et enseigne notamment la stratégie militaire…

Hm… hm…

Il vit depuis très longtemps à Montluçon… Il s’agit de…

Le héraut laissait planer le suspense quelques instants. Peut-être que la personne se reconnaîtrait elle-même et s’avancerait vers le trône ?

Le sourire se dessine sur les lèvres du héraut. L'impétrant a compris. Caddarik s'était avancé, afin d'être au centre de la cérémonie.

Messire Caddarik, c'est bien de vous dont il s'agit.

Auvergne incline la tête puis invite le peut-être futur seigneur à s'agenouiller.

Je vous prie à présent de ployer le genou devant le Duc régnant du Bourbonnais-Auvergne. Il vous demandera si vous acceptez de devenir son vassal, puis vous lui répondrez par l'affirmative ou la négative. Dans le cas où vous accepterez, vous devrez prêter allégeance à la Couronne ducale pour le fief qui vous aura été octroyé.

Marty se rendit compte que ces paroles pouvaient être incomprises pour les néophytes en matière héraldique. Il répèterait au besoin les indications.

Agitant ses petits doigts sous le nez de son amie, elle entendit l'amusement dans la voix de sa marraine lorsque cette dernière lui répondit. Beths ne put s'empêcher de lui faire un petit clin d'oeil, ainsi qu'un amical sourire ... heureusement qu'elle était là, heureusement qu'elle était compréhensible et pleine d'humour, c'était pour tout cela notamment qu'elle l'appréciait tant.

Si tu veux je demanderai à Margilie de t'en faire une ..

A peine le temps de répondre à une marraine que Bettym, un instant sans voix, avait repris le dessus pour débiter de nouvelles bêtises. Regard noir de la Gondole qui se mit à faire la moue, évitant de répondre en grognant encore une fois. Elle se contentant d'un grumpf discret.

Car la solennité s'imposait, Dauphiné scellait l'anoblissement en tendant le contreseing dument signer. C'est à cet instant que Beths écouta à l'énoncé de la patente, le nom de la Baronnie ... et un visage lui revint immédiatement en tête. Ondine ... Ondine qui était venue la trouver, Ondine Procureur qui était venue plus d'une fois lui demander de témoigner, elle simple maréchale, Ondine qui l'avait écoutée, qui l'avait accueillie tout comme Bettym au Castel, faisant ainsi connaissance avec bon nombre de Sourcies ... Sallaberry, Bettym, Bros, Clelie ... Beths comprenait le choix de Marty, tant de souvenirs dans ces terres ...

Un oeil sur le côté et elle remarqua que Bettym palissait ... Mince ... Que faire ?

Non, non, plus pour longtemps, je pense, tu veux t'asseoir ? Et puis cherchant une excuse pour Leg à cette soudaine fatigue ... Hum nous n'avons pas ménagé notre rythme de retour pour être là en temps et en heure ... au dépend de notre sommeil, mais tu verras, bientôt tu pourras te reposer ...

Mais déjà son époux reprenait parole afin de poursuivre la cérémonie. Anoblit Baron de Villemontée, Auvergne reprenait alors rôle officiel. Deux habitants du BA se verrai octroire un fief de mérite ... Intriguée, la jeune femme se demanda si elle les connaissait, et si ... elle les appréciait. Parcourant alors la salle du regard, ses yeux se mirent à s'agrandir de bonheur. Il était là! Son petit frère était là, caché au fond de la salle. Murmurant alors 2 mots d'excuses auprès de ses amies, elle se mouva aussi discrètement qu'elle pu jusqu'à lui.

Curtius! Mon petit Curtius, tu es là, quel plaisir de te revoir après ce temps

Serrant son frère dans ses bras, Beths se sentait en cet instant heureuse, en une journée, elle venait de retrouver son époux et son frère, en plus d'amis ... diantre quelle drôle d'idée avait-elle eu de quitter le BA. Et puis ajoutant en le taquinant


Et pourquoi tu n'es pas venu me rejoindre dans la salle !

Messire Caddarik, c'est bien de vous dont il s'agit.

Beths se retourna, ainsi donc le Montluçonnais était anoblit ? Beths ne le connaissait que peu, mais le peu qu'elle savait était que cet homme avait effectivement fait beaucoup pour sa ville et son Duché, un membre méritant de la COBA, Beths hocha la tête et sourit, heureuse de ce choix.
Puis attrapant son frère par la manche, elle le traina avec elle jusqu'à ses amies.

Leg, Bettym, c'est mon petit frère Curtius, mais vous vous connaissez déjà ... Doux sourire en mémoire de ce voyage vers la Bretagne, un voyage de noces en compagnie d'une marraine et d'un frère, voyage de noce débuté aussi avec la présence de Bettym ... voyages décidé pour lui refaire une santé et penser à autre chose que la perte de l'enfant qu'elle portait ...

C'est avec fierté que Caddarik acceptait l'honneur qui lui était fait. C'est donc d'une voix forte mais émue qu'il prononça le serment d'allégeance tel qu'il avait entendu Auvergne prononcé plus tôt en espérant ne pas commettre d'impair :

Nous, Caddarik, acceptons de recevoir l'octroi de la Seigneurie de Menat, fief vassal de la Couronne du glorieux Bourbonnais-Auvergne, cher à notre coeur à notre dévouement.

Nous jurons d'assurer dès à présent et jusqu'à ce que le Très Haut ait décidé de nous rappeler à lui, protection, justice et subsistance à l'ensemble des habitants dudit fief de Menat.

Et par ce fait, en ce jour, nous prestons serment d'allégeance envers la Couronne ducale du glorieux Duché du Bourbonnais-Auvergne, représentée par vous, messire Lanfeust86, duc reconnu par le conseil ducal. Devant le Très Haut, devant les bourbonnais-auvergnats, devant les personnes assistant à cette cérémonie, devant les témoins héraldiques Auvergne et Dauphiné, nous assurons de demeurer toujours fidèle au glorieux Duché du Bourbonnais-Auvergne en apportant notre respect toujours féal (obsequium), notre conseil éclairé (consilium) et notre aide par les armes si le besoin s'en fait ressentir (auxilium).

Par la même, nous jurons que si un conflit venait à vous opposer vous, messire Lanfeust86 représentant le Bourbonnais-Auvergne, à Sa Très Aristotélicienne Majesté, Levan III de Normandie, Roy de France, notre Bien Aimé Souverain, nous prendrions cause pour Sa Majesté tant par nos convictions que par nos charges.

Enfin, nous promettons que si un conflit venait à vous opposer vous, messire Lanfeust86 représentant le Bourbonnais-Auvergne, à un tiers, nous prendrions cause pour la couronne du Bourbonnais-Auvergne afin que nuls dommages ne puissent rendre à néant notre glorieuse Province à ne plus s'en relever.

Puis Caddarik attendit la suite en ayant une pensée pour tous ses amis présents dans la salle.

Lap vit avec plaisir s'avancer Caddarick juste après l'anoblissement d'Auvergne. Elle était heureuse pour lui, à ces yeux il le méritait amplement et depuis trop longtemps. Cet oubli étant enfin réparer, elle irait le féliciter après.

Tout était en règle. Première partie du serment... Deuxième partie... Accolade pour sceller le lien vassalique... Parfait...

Plus qu'à frapper du caducée sur le sol.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Messire Caddarik, dorénavant Seigneur de Menat.
A Moi !

Par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnu Seigneur de Menat. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre Duché en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement

Recevez mes félicitations, Sire.

Auvergne prit le contreseing, le déposa sur le pupitre puis fit couler la cire avant de déposer son sceau délicatement.

Citation :

Par la présente, Nous Martymcfly de Montfort-Balmyr, dict Auvergne, Héraut du Bourbonnais-Auvergne, faisons acte de la demande du Duc Lanfeust86 quant à l'octroi d'une seigneurie de mérite se trouvant sur les terres du Bourbonnais-Auvergne Sise au fief nommé Menat à Messire Caddarik.

Après recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de Menat est bien seigneurie de mérite du Duché du Bourbonnais-Auvergne.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : De sinople à la champagne ondée d'argent de laquelle rayonnent vers le chef six éclairs du même, au pont en dos d'âne d'or, maçonné de sable, posé sur la champagne, brochant sur les éclairs et sommé d'une crosse aussi d'or, soit, après dessin :



Pour compléter le présent dossier, voici la patente du Duc Lanfeust86 attestant de la volonté d'octroi d'une seigneurie de mérite à Messire Caddarik :

Citation :

Province : Bourbonnais-Auvergne

Demande d'octroi : Seigneurie

Fief : Menat

Description héraldique : De sinople à la champagne ondée d'argent de laquelle rayonnent vers le chef six éclairs du même, au pont en dos d'âne d'or, maçonné de sable, posé sur la champagne, brochant sur les éclairs et sommé d'une crosse aussi d'or


Blason :



***

Candidat : Caddarik

Nom d'usage et/ou de famille :

Ville de résidence : Montluçon

Fief(s) possédé(s) : Non

***

Charges passées :

• Sergent (Septembre 1454)
  
• Lieutenant de la garnison de Montluçon (Janvier 1455)
  
• Conseiller Militaire (Janvier 1456-Janvier 1457)
  
• Maire de Montluçon (Décembre 1455)
  
• Commissaire aux Mines (Septembre-Octobre 1456)
  

Faits d'armes :

• Guerres contre le Berry entre 1453 et 1455
  
• Guerre Bretagne-Anjou / Domaine Royal-AdC (Février-Mars 1455)
  
• Défense du Duché en guerre contre la Bretagne
  
• Guerre Artois / Champagne (Mars-Avril-Mai 1456)
  
• Guerre Bretagne / Domaine Royal (Mai-Juin-Juillet 1456)

Distinctions reçues :




Médaille de l'Anjou 1455 (Prise d'Angers)
Médaille de la Défense du BA
Médaille du Mérite Champenois (Blessé au combat)
Médaille d'Artois
Médaille de Bretagne (Blessé à Orléans)

Lettre d'Accompagnement

Citation :

Par la présente, nous, Lanfeut de Troy, Duc régnant du Bourbonnais Auvergne, avons l'honneur de déposer patente d'annoblissement en remerciement des mérites accomplis pour le Bourbonnais Auvergne par Caddarik.

Né à Montluçon le 8 août 1453, Caddarik a intégré directement l'armée du Bourbonnais Auvergne afin de servir et protéger son duché. Durant trois ans et demi, il n'a jamais faillit et s'est dévoué corps et âme à cette institution qu'est la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais Auvergne.

Il passe rapidement sergent (actuellement brigadier) en septembre 1453 pour ensuite commander la garnison de Montluçon en début d'année 1454 au poste de Lieutenant (actuellement sergent chef). Pendant deux ans il a dirigé cette garnison et cela a été récompenser par son entrée à l'Etat Major de la COBA, en janvier 1456. Ainsi pendant un an, Caddarik a continué à servir l'armée comme conseiller militaire avant de prendre sa retraite en janvier 1457.

Cette longue période durant laquelle Caddarik a servit le duché n'est pas le seul fait, il a également participé à tous les conflits dans lesquels notre duché a été engagé. Trois guerres contre le Berry, une guerre contre l'Anjou ainsi que toutes les guerres contre la Bretagne sans compter le dernier conflit contre l'Artois puis la Bretagne dans lesquels Caddarik a été blessé par deux fois. Il a ainsi montré son courage, sa valeur et son dévouement sans faille à notre duché.

Caddarik s'est également distingué au niveau civil puisqu'il a été Maire de Montluçon en décembre 1455 et a contribué activement à la remise sur pied de Montluçon, suite à son pillage. Conseiller ducal en septembre octobre 1456 il a eu le poste de Commissaire aux Mines.

Enfin c'est également l'un des meilleurs professeurs de notre université, il a par ailleurs "découvert" la stratégie militaire avancée dans notre Duché, et fut le premier à l'enseigner.

Pour son dévouement pour son duché, sa valeur, son courage au combat, Caddarik est certainement le militaire qui a le plus combattu pour notre duché et c'est pour cela aujourd'hui que je demande l'octroy d'une seigneurie de mérite.

Fait le 26 août 1457 à Clermont.

Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques et nous engageons à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre le Duché et l'octroyé.

Fait le XXIVeme jour du Mois de Septembre1457 sous le règne de notre souverain bien aimé le Roy Lévan le troisième de Normandie.

Messire, je vous invite à demander vos clés au Conseil Nobiliaire du Château de Clermont, je vous remets la clé de la Chambre de la Noblesse. Je vous invite également à me contacter lorsque vous le pourrez afin d'établir votre cry et devise pour effectuer votre jeu de sceaux tricolores qui ornera dorénavant vos missives.